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L'homme s'écroule en pleine course. Frappé d'une balle tirée de nulle part. Sa fille gît à ses côtés. Elle a été abattue la première. Descendu précipitamment d'une carriole, son fils est, lui aussi, fauché dans son élan. Après trois coups de feu mortels, le silence tombe sur la ferme des McBain. Un gamin sort en courant de la maison. Il a 7 ou 8 ans. Pas plus. C'est Timmy, le dernier de la famille. Il tient une peluche à la main, s'arrête devant la porte, terrorisé. Cinq hommes apparaissent d'on ne sait où. Ils portent des cache-poussière, ces longs manteaux qui les font ressembler à des fantômes. Tenus en main, les fusils sentent encore la poudre. Les tueurs s'avancent vers l'enfant. La caméra suit le chef de la bande de dos, à hauteur d'épaule. Impossible de voir son visage. Il donne l'impression de se déplacer au ralenti. L'homme s'arrête à quelques mètres de Timmy. La caméra le dépasse lentement, le frôle, le cadre de trois quarts. Le visage est sali par la poussière. La joue déformée par une chique. La bouche rayée par un sourire cynique. Le temps s'arrête. Son regard bleu, limpide, accentue le malaise. Un regard que tout le monde reconnaît. LIRE AUSSI >> Les Huit Salopards et The Revenant il était encore une fois dans l'Ouest Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Henry Fonda. La bonté personnifiée. Les valeurs de l'Amérique montées sur deux jambes. Le jeune Abraham Lincoln pour John Ford, le Faux coupable chez Hitchcock, le juré intègre de Douze Hommes en colère. Quelques secondes plus tard, cet homme, ce héros, dégaine son revolver et abat froidement le gamin. Le spectateur a déjà pris une bonne claque en voyant Fonda à la tête de sa bande de cache-poussière. Il en prend une seconde, plus violente, lorsque ce même Fonda se transforme en tueur d'enfant. Le rêve s'écroule. La conquête de l'Ouest se teinte de noir. Une page se tourne.   Sergio Leone a réussi. Il était une fois dans l'Ouest vient de marquer l'histoire du cinéma. Et affirme, également, l'importance du film de genre comme vecteur des représentations politiques du monde. "Je voulais réaliser un ballet de mort en prenant comme matériaux tous les mythes ordinaires du western traditionnel le vengeur, le bandit romantique, le riche propriétaire, le criminel, la putain, dit-il à Noël Simsolo 1. A partir de ces cinq symboles, je comptais montrer la naissance d'une nation." Sergio Leone est, à l'époque, le seul réalisateur à proposer un cinéma global, mondial, et à marier toutes ses influences européenne, américaine et asiatique. Une banalité aujourd'hui. Une révolution à l'époque. Aux portes du paradisLe réalisateur est un enfant de la balle, ce qui va plutôt bien à un amateur de westerns. Son père, Vincenzo Leone est d'abord comédien sous le pseudonyme de Roberto Roberti, puis réalisateur. Sa mère, Bice Walerian, de son vrai nom Edvige Valcarenghi, est actrice. Ensemble, mais chacun d'un côté de la caméra, ils tournent, en 1913, La vampire indienne, premier western italien de l'histoire. Autant dire que bébé Sergio, né le 3 janvier 1929, boit du cinéma dès le biberon. Dans la cour de l'école, il s'amuse à jouer aux cow-boys et à imiter Errol Flynn ou Gary Cooper. Il découvre aussi les burattini, nom donné aux marionnettes napolitaines. "Pendant nos séances de travail avec Bernardo [Bertolucci] et Sergio pour trouver l'histoire d'Il était une fois dans l'Ouest, nous jetions tous les trois nos idées sur la table, se souvient Dario Argento, coscénariste du film, aujourd'hui réalisateur. Puis, Sergio se levait et mimait tous les personnages. C'est ainsi que sont nées les plus belles scènes du film, comme le duel final, où Fonda fait un demi-tour complet sous l'impact de la balle pour venir mourir à deux centimètres de la caméra." Ce sens du spectacle - une seconde nature - lui ouvre les portes du paradis. Devenu, dans les années 50, le meilleur assistant-réalisateur d'Italie, Sergio Leone travaille avec ses compatriotes, bien sûr, mais également avec les réalisateurs américains venus tourner à Cinecittà. Il met le feu à Rome dans Quo Vadis, de Mervyn LeRoy et Anthony Mann, assiste Raoul Walsh pour les scènes de bataille d'Hélène de Troie, de Robert Wise, et emballe la course de chars du Ben-Hur de William Wyler. Du bruit, de la fureur, déjà. De film en aiguille, en 1960, Sergio Leone passe à la réalisation. D'abord un péplum, Le Colosse de Rhodes. Mais les échecs conjugués de Sodome et Gomorrhe, de Robert Aldrich, et du Guépard, de Luchino Visconti, plongent l'industrie cinématographique dans la crise. Les gros budgets sont à la diète. Maciste et Néron retournent aux oubliettes. Un nouveau genre arrive alors d'Allemagne via les adaptations des livres de Karl May, père de l'Indien Winnetou le western européen. Leone saute sur l'occasion, monte une coproduction avec l'Italie, l'Allemagne et l'Espagne, prend un nom américain, Bob Robertson - le "fils de Robert", en hommage au pseudonyme de son père - et choisit d'adapter, dans la poussière et les ponchos, Yojimbo, d'Akira Kurosawa, dans lequel un homme s'interpose entre deux bandes pour les réduire au silence.   Le public acclame Pour une poignée de dollars. Et fait un triomphe au reste de la trilogie. Mais Leone veut déjà passer à autre chose. Il en a marre du western. Basta cosi. Tous les producteurs américains lui déroulent le tapis rouge. Il leur propose l'adaptation de The Hoods, un roman de Harry Grey, de son vrai nom Harry Goldberg, qui suit, à partir du début du XXe siècle, l'ascension de quatre petits malfrats. Son but plonger l'Amérique dans le film noir. Mais personne ne veut de cette histoire. On lui réclame un western. Le patron de Paramount, plus malin que les autres, lui laisse carte blanche, chose exceptionnelle à Hollywood. Et Leone cède. L'oeil bleu d'Henry Fonda"Pour Il était une fois dans l'Ouest, Sergio voulait se démarquer de ses westerns précédents, rappelle Dario Argento. Il souhaitait un film plus raffiné, plus mystérieux, avec une femme parmi les personnages principaux. Il a donc changé de scénaristes et nous a choisis, Bernardo et moi. J'étais critique de cinéma, j'avais 27 ans. Bernardo [27 ans également] avait réalisé un film, Prima della rivoluzione." Argento adore le cinéma d'aventure, Bertolucci connaît le western américain sur le bout du doigt. Ils discutent et déroulent les hommages - Le train sifflera trois fois pour la scène d'ouverture dans la gare, Johnny Guitare pour le personnage de Bronson, Le Cheval de fer, de John Ford... Le sujet se met en place. Il est temps de penser au casting. Pour le rôle de Frank, le tueur, Leone n'a qu'un nom en tête Henry Fonda. L'acteur ne le connaît pas, mais son ami Eli Wallach, le truand du Bon, la brute et le truand, lui dit beaucoup de bien du cinéaste. Fonda accepte après avoir vu la trilogie. Le premier jour du tournage, la star débarque avec des favoris noirs, une grosse moustache et des lentilles marron. Une vraie tête de méchant, selon lui. Le réalisateur lui demande gentiment de tout enlever. Fonda s'exécute, pas très content. Mais, après la scène du massacre de la famille McBain, lorsque Leone filme son regard bleu, l'acteur comprend ce que veut le metteur en scène. Il était une fois dans l'Ouest, de Sergio Leone, avec Claudia DB-Paramount-Rafran-San MarcoPour le rôle de l'homme à l'harmonica, Rock Hudson et Warren Beatty lui font du pied, mais Leone veut Bronson. Il l'aura. Celui qu'il n'a pas, en revanche, c'est Eastwood. Leone souhaite donner à Clint, à Eli Wallach et à Lee Van Cleef les trois rôles de la première séquence de la gare, comme un clin d'oeil au Bon, la brute et le truand. Les deux derniers acceptent, mais Eastwood refuse. Déçu, le réalisateur engage trois autres comédiens. Un temps qui disparaîtEnnio Morricone et Sergio Leone se connaissent depuis l'enfance. Ils ont même usé les bancs de l'école ensemble. Le compositeur aux 400 bandes originales est de tous les westerns de son ami. "Leone laisse, chaque fois, la musique se frayer un chemin sur le devant de la scène, souligne Gans. Là encore, c'est inhabituel pour l'époque." Le thème de l'harmonica rend Morricone mondialement célèbre et ajoute une pierre définitive au culte de l'édifice. Chacun des quatre personnages principaux - Jill, l'Harmonica, Cheyenne, Frank - possède son propre thème et, pour la première fois, Leone fait jouer la musique sur le plateau pendant les scènes. Le tournage se déroule sans encombre, des studios de Cinecitta, en Italie, à Almeria, en Espagne, pour s'achever, au bout de quatre mois, par quelques plans à Monument Valley, aux Etats-Unis. Après six mois de montage, le film sort et se fait éreinter par la grande majorité de la critique française. Avant d'être plébiscité par le public. "L'avenir n'a pas d'importance pour nous", lance Frank à l'homme à l'harmonica avant leur duel. Effectivement. Alors que les deux hommes s'affrontent, le train arrive aux portes d'une ville en pleine construction. Le territoire des héros de l'Ouest est remplacé par une société naissante. Le pays tourne une page. Charles Bronson quitte un monde qu'il ne connaît plus et se retire de la scène. Jason Robards vient de mourir à ses pieds. Il faut maintenant partir. Un dernier regard sur un temps qui disparaît. L'homme à l'harmonica n'est plus à sa place mais il ne regrette rien. Il va juste s'en aller et laisser les hommes de bonne volonté construire un pays à venir. 1969, cette année-là31 janvier sortie de La piscine, de Jacques Deray, qui signe les retrouvailles à l'écran de Romy Schneider et Alain Delon. 12 février Naissance du réalisateur américain Darren Aronofsky Black Swan 14 avril Oliver!, de Carol Reed, remporte cinq Oscars, dont celui du meilleur film. 23 mai If..., de Lindsay Anderson, reçoit la Palme d'or des mains du président du jury de Cannes, Luchino Visconti. 4 juin L'enfance nue, de Maurice Pialat, reçoit le prix Jean Vigo. 22 décembre mort du réalisateur autrichien naturalisé américain de L'ange bleu, Josef von Sternberg, pygmalion de Marlene Dietrich. *Conversations avec Sergio Leone, de Noël Simsolo éd. Petite bibiothèque des Cahiers du Cinéma. Article publié dans L'Express en septembre 2003. Il était une fois dans l'Ouest, de Sergio Leone, avec Henry Fonda, Charles Bronson, Claudia Cardinale... Ressortie le 28 septembre 2016. Eric Libiot Les plus lus OpinionsLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles PialouxLa chronique de Pierre AssoulinePierre Assouline

Ilétait une fois dans l’Ouest ( arr. Matthias Keller ) ( 1968 ) ( harmonica : Pascal Pons ) NINO ROTA ( 1911 – 1979 ) Le Parrain Il était une fois dans l’Ouest les films de Sergio Leone sont aussi légendaires que leurs musiques gravées dans nos mémoires. S’il est vrai que j’ai créé un nouveau type de western en inventant des personnages picaresques et
Accueil Cinémas Western Le film Voir les séances 4 avis Cinémas Western 2h55 Réédition Avant-première Réalisation Sergio Leone Principaux artistes Henry Fonda, Claudia Cardinale, Charles Bronson, Jason Robards Genre Western Titre original C'era una volta il west Nationalité Etats-Unis, Italie Durée 2h55 Année de réalisation 1968 Date de sortie 10 octobre 2018 Date de première mise en salle 27/08/1969 Distributeur Carlotta Films Présentation Venue de la Nouvelle-Orléans, Jill rejoint son mari Brett McBain au cœur de l’Ouest américain. Mais celui-ci vient d’être assassiné par Frank, un tueur à la solde d’un magnat des chemins de fer, Morton. Le criminel fait en sorte de faire accuser du meurtre un chef de bande, Cheyenne. D'autre part, un inconnu jouant de l’harmonica se débarrasse de trois malfrats envoyés par Frank pour le supprimer, une haine réciproque opposant les deux hommes. Jill a hérité du territoire acquis par son défunt époux, point d’eau nécessaire à l’acheminement des convois ferroviaires. Frank serait sur le point de l’en déposséder sans l’intervention d’Harmonica qui réussit à l’arracher aux était une fois dans l’Ouest constitue le premier volet d’une trilogie complétée par Il était une fois la révolution et Il était une fois en Amérique. Le film, qui fêtera ses 50 ans l'année prochaine, est proposé en écho à la rétrospective et l'exposition consacrées à Sergio Leone par La Cinémathèque Française à partir du 10 octobre 2018. Cette restauration fut réalisée en 2011 par The Film Foundation et supervisée par Martin Scorsese. Casting Réalisation Sergio Leone Distribution Henry Fonda Frank, Claudia Cardinale Jill McBain, Charles Bronson l'homme à l'harmonica, Jason Robards Cheyenne, Gabriele Ferzetti Morton, Keenan Wynn le shérif de Flagstone, Woody Strode Stony, Franck Wolff Brett McBain, Paolo Stoppa Sam, Lionel Stander le barman, Jack Elam Snaky, John Frederick Jim Casting technique Sergio Donati Scénario, Ennio Morricone Musique, Tonino Delli Colli Direction artistique, Dario Argento Scénario original, Sergio Leone Scénario, Bernardo Bertolucci Scénario original, Sergio Leone Scénario original Derniers avis Avis publié par tibboH le 28 août 2019 Ce film est sorti en France il y a exactement 50 ans et un jour. C'est LA pépite des extraordinaires autres westerns de Sergio Leone Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus, Le Bon, la Brute et le Truand, Mon nom est Personne Avec cet avant dernier opus, Sergio Leone a enterré les autres westerns spaghetti, lesquels ont enterré tous les westerns US avant eux. Les enchainements entre les scènes, les décors, costumes, les cadrages font encore date dans les écoles de cinéma du monde entier. Pour moi, les seules critiques compréhensibles de ce film peuvent venir des gens qui n'ont pas eu la chance de le voir au cinéma. Tout comme "Le Grand Bleu" par exemple, "Il était une fois dans l'Ouest" est un film d'ambiance, dans lequel il faut se plonger. C'est très clair dès le début avec ces 14 minutes de générique sans aucune parole ou presque. Et voilà mon problème Je suis arrivé sur cette page par un moteur de recherche qui me promettait les prochaines séances de de film en salle. Je me suis dit qu'avec cet anniversaire, une telle anachronie aurait été possible! Hélas non! Cette page n'est qu'une coquille vide, qui ne me donne qu'une fiche très synthétique sur ce diamant, et qui me laisse sur ma faim comme toi aussi peut-être, qui me lit et orphelin de la séance racoleusement promise.... Avis publié par josée Corbiere le 28 juillet 2019 Un chef d'oeuvre...Un MUST! Avis publié par Christophe le 10 octobre 2018 Un de mes films préférés... Il repasse en salle, format idéal pour le voir, courez-y! Attention pour les jeunes nourris aux vidéos de 2 minutes de youtube c'est un film lent, pour lequel il faut prendre son temps... ; à savourer sans portable en main pendant 3 heures ; Avis publié par Jerome lupi le 25 septembre 2016 Juste un chef d'œuvre. À voir également... 4 avis sur Il était une fois dans l'Ouest Avis publié par tibboH le 28 août 2019 Ce film est sorti en France il y a exactement 50 ans et un jour. C'est LA pépite des extraordinaires autres westerns de Sergio Leone Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus, Le Bon, la Brute et le Truand, Mon nom est Personne Avec cet avant dernier opus, Sergio Leone a enterré les autres westerns spaghetti, lesquels ont enterré tous les westerns US avant eux. Les enchainements entre les scènes, les décors, costumes, les cadrages font encore date dans les écoles de cinéma du monde entier. Pour moi, les seules critiques compréhensibles de ce film peuvent venir des gens qui n'ont pas eu la chance de le voir au cinéma. Tout comme "Le Grand Bleu" par exemple, "Il était une fois dans l'Ouest" est un film d'ambiance, dans lequel il faut se plonger. C'est très clair dès le début avec ces 14 minutes de générique sans aucune parole ou presque. Et voilà mon problème Je suis arrivé sur cette page par un moteur de recherche qui me promettait les prochaines séances de de film en salle. Je me suis dit qu'avec cet anniversaire, une telle anachronie aurait été possible! Hélas non! Cette page n'est qu'une coquille vide, qui ne me donne qu'une fiche très synthétique sur ce diamant, et qui me laisse sur ma faim comme toi aussi peut-être, qui me lit et orphelin de la séance racoleusement promise.... Avis publié par josée Corbiere le 28 juillet 2019 Un chef d'oeuvre...Un MUST! Avis publié par Christophe le 10 octobre 2018 Un de mes films préférés... Il repasse en salle, format idéal pour le voir, courez-y! Attention pour les jeunes nourris aux vidéos de 2 minutes de youtube c'est un film lent, pour lequel il faut prendre son temps... ; à savourer sans portable en main pendant 3 heures ; Avis publié par Jerome lupi le 25 septembre 2016 Juste un chef d'œuvre. Nota Bene pour être publié, le contenu de votre avis doit respecter nos conditions générales d'utilisation. Newsletter Chaque mercredi, le meilleur des sorties culturelles à Paris. 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06h15Asie insolite Himeji et awaji Divertissement - 15mn. 06h30 Asie insolite Hamada, le papier et les serpents Divertissement - 15mn. 06h45 Sherlock Holmes La statue d'or Dessin animé - Après avoir célébré un autre Sergio en juillet dernier Sergio Corbucci, auteur de nombreux westerns spaghettis, la Cinémathèque française présente une vaste rétrospective consacrée à Sergio Leone Il était une fois Sergio Leone » jusqu'au 27 janvier 2019. Le réalisateur italien n'a pourtant tourné que sept films en vingt-huit ans huit si l'on compte le péplum Les Derniers Jours de Pompéi, coréalisé avec Mario Bonnard en 1959. À cette occasion, on pourra redécouvrir tous ses longs-métrages, mais aussi ceux qu'il a produits. Les festivités commencent ce mercredi avec la projection à 20 heures de Il était une fois dans l'Ouest dans la grande salle Henri-Langlois. Ce chef-d'œuvre ressort également en salle dans une version numérique restaurée, supervisée par Martin Scorsese. Enfin, il sera projeté à quatre reprises au Festival Lumière de Lyon qui s'ouvre samedi 13 octobre. Histoire de fêter comme il se doit le cinquantième anniversaire de C'era una volta il West sorti tout d'abord en Italie, en décembre 1968 et de saluer la mémoire du cinéaste, fauché par une crise cardiaque au printemps 1989, alors qu'il avait à peine 60 ans. Il faut revenir sur la genèse et la conception de Il était une fois dans l'Ouest, qui marque une nouvelle étape dans la carrière de Leone. En effet, le réalisateur a révolutionné un genre en transformant les règles et en détournant les codes du western traditionnel avec sa trilogie du dollar », qui comprend Pour une poignée de dollars 1964, Et pour quelques dollars de plus 1965 et Le Bon, la Brute et le Truand 1966. Il a fait aussi de Clint Eastwood une star mondiale en le révélant dans le rôle de l'Homme sans nom, le pistolero nonchalant et taciturne. Leone arrive donc à la fin d'un cycle. Et se refuse à signer un autre western, considérant qu'il a fait le tour de la question en trois ans. La Paramount, qui va coproduire à grands frais son prochain film, lui laisse carte blanche. Mais elle tient absolument à ce qu'il tourne un ultime western – condition sine qua non pour que le studio américain finance son projet. C'est donc à contrecœur que le barbu reprend une dernière fois la route de l'Ouest. À l'Ouest, enfin du nouveau Pour se renouveler, il décide de s'entourer de deux jeunes cinéphiles passionnés il demande à Dario Argento, qui était alors critique de cinéma au quotidien Paese Sera, et à Bernardo Bertolucci, que Sergio a rencontré par hasard à la toute première projection de Le Bon, la Brute et le Truand, au Supercinema de Rome, le 23 décembre 1966, de participer à l'élaboration du scénario. Au printemps 1967, le trio se lance dans l'écriture d'un premier traitement. Pour Il était une fois dans l'Ouest, Bertolucci suggère à Leone de relever un nouveau défi en créant pour la première fois dans son œuvre un vrai personnage féminin. Ce sera Jill Claudia Cardinale, la putain au grand cœur qui arrive de la Nouvelle-Orléans en croyant refaire sa vie. Elle tiendra un rôle déterminant dans le film et sera au centre de l'histoire. Leone souhaite aussi rendre hommage à tous les westerns américains qu'il vénère. Tout en remettant en question l'histoire de l'Ouest fondée sur des mythes mensongers et un révisionnisme alimenté par le cinéma. En effet, son approche se veut plus réaliste et fidèle à la réalité historique. Après avoir défriché le scénario et trouvé la trame, l'équipe accouche d'une intrigue qui sera retravaillée et mise en forme par Sergio Donati. Henry Fonda, le tueur sadique aux yeux bleus Muni d'un budget de 3 millions de dollars, Leone entreprend le casting de sa fresque grandiose. Il souhaite au départ Clint Eastwood dans le rôle principal. Mais ce dernier est déjà reparti aux États-Unis et refuse de tourner un quatrième western avec lui. Charles Bronson le remplace donc dans la peau de l'Homme à l'harmonica, un personnage solitaire, énigmatique et silencieux, animé par un désir de vengeance. Aux côtés du métis, le grand acteur de théâtre Jason Robards joue le bandit Cheyenne. Mais c'est Henry Fonda qui va créer la plus grande surprise de la distribution dans un rôle à contre-emploi celui du vilain Frank, un tueur glacial au visage impassible qui abat froidement un enfant dès sa première apparition à l'écran ! Pour interpréter un tel méchant, il me fallait quelqu'un qui avait toujours personnifié la bonté et l'innocence », a déclaré Leone à propos de l'acteur, qui avait incarné toute sa vie des défenseurs de la veuve et de l'orphelin. Mais, cette fois, le pur héros fordien représente le mal absolu. Avec son regard bleu perçant et cruel, Fonda est terrifiant dans le rôle de ce tueur à gages qui porte un long manteau de cuir fauve. Un cache-poussière qui lui confère une allure menaçante. Le tournage commence en avril 1968 aux studios de Cinecittà, à l'extérieur de Rome, puis dans la province d'Almería, en Espagne. Les prises de vue se poursuivent sur le site historique de Monument Valley, en Arizona, sur les lieux mêmes où l'idole de Leone, John Ford, a tourné des classiques comme La Chevauchée fantastique 1939 et La Prisonnière du désert. Ce qui fait de Il était une fois dans l'Ouest le premier western européen filmé hors d'Italie ou d'Espagne. Sur le plateau, le réalisateur diffusait la partition lyrique de son fidèle compositeur Ennio Morricone, qui avait écrit à l'avance la musique du film ! Les comédiens se déplaçaient du coup au rythme de cette magnifique BO, qui résonnait comme un écho lointain au milieu des canyons. Le clap de fin fut donné en juillet 1968. Un grand opéra baroque et funèbre Il était une fois… eut beaucoup de succès en Europe et au Japon, mais fut un désastre aux États-Unis. Le public trouva le film trop lent. Et sans humour. Le scénario ne comprend en effet que seize pages de dialogues sur les deux heures quarante-cinq que dure le film ! Raccourci de vingt-deux minutes pour le marché américain, il sortira en version longue dans le reste du monde. Et notamment en France, le 27 août 1969. Avec près de 15 millions d'entrées en salle, il reste aujourd'hui le septième plus grand succès de l'histoire du box-office français, derrière Autant en emporte le vent. Mais devant Avatar ! Dans cet opéra de la violence où le temps s'étire à l'infini, Leone montre la naissance d'une nation et la mort annoncée du vieil Ouest, dont le film décrit la lente agonie et la mutation vers le XXe siècle. Avec l'appropriation des terres que traverse la construction du premier chemin de fer transcontinental, il met en lumière l'avidité du capitalisme américain, qui emploie des méthodes criminelles pour favoriser ses intérêts les hommes de main d'une compagnie ferroviaire sont chargés de se débarrasser des colons récalcitrants, qui gênent la progression des travaux. Le cheval de fer, qui relie la côte atlantique à la côte pacifique, représente ici la nouvelle ère du boom économique et la fin de la frontière. Avec ce chant funèbre, Sergio donne les derniers sacrements au western et signe un ballet de morts, une grande symphonie visuelle, un requiem. Ce grand styliste se fend aussi de l'une des plus belles séquences d'ouverture de l'histoire du cinéma le premier quart d'heure muet du film où trois tueurs attendent l'arrivée d'un train sur un quai de gare désert. Avec, en fond sonore, le cliquetis du télégraphe. La roue d'une éolienne qui grince. Des gouttes d'eau qui tombent sur le rebord d'un chapeau. Le bourdonnement exaspérant d'une mouche qui voltige autour d'un cowboy. Et les vibrations d'un harmonica, qui flanquent la chair de poule ! Avec ce film contemplatif, à la manière du cinéma japonais, le cinéaste a surtout entamé le premier volet d'une nouvelle trilogie léonienne, qui se poursuivra avec Il était une fois la révolution, en 1971, et Il était une fois en Amérique, en 1984. Cinq ans après Il était une fois dans l'Ouest, Sergio fera de nouveau appel à Henry Fonda pour l'une de ses productions, Mon nom est personne 1973, un western loufoque avec Terence Hill. Et, trois ans après sa mort, Clint Eastwood va dédier Impitoyable 1992 à la mémoire de son mentor et ami. Aujourd'hui, le plus grand fan du réalisateur transalpin, Quentin Tarantino, lui rend directement hommage en intitulant son prochain film… Il était une fois à Hollywood. À lire Sergio Leone – Quelque chose à voir avec la mort de Christopher Frayling Institut Lumière-Actes Sud.
Ilétait une fois dans l'Ouest est un film de Sergio Leone. Synopsis : L'histoire épique d'un mystérieux inconnu avec un harmonica qui s'allie à un desperado pour 👉 19 août : Mise à jour du Journal de bord de SensCritique. Explorer. films. À l'affiche. Bientôt. Films 2022. Tops.
Il était une fois dans l’Ouest – Sergio Leone Il était une fois dans l’Ouest se dévoilait dans les salles obscures italiennes il y a cinquante ans. Mémoires du Cinéma’ retrace l’histoire de la conception de ce classique et chef-d’œuvre du cinéma signé Sergio Leone via les notes de production, la presse de l’époque, le regard de quelques grands réalisateurs, et plus encore… Il était une fois dans l’Ouest – affiche française Après les succès commerciaux de Pour une poignée de dollars suivi de Et pour quelques dollars, Sergio Leone tourne Le Bon, la Brute et le Truand, un troisième western et le dernier volet de ce qui va devenir la trilogie du dollar ». Trois films qui vont lancer la carrière de Clint Eastwood et donner une stature internationale à son réalisateur. Pourtant, ce dernier souhaite passer à autre chose. Il envisage d’adapter à l’écran The Hoods, le roman d’Harry Grey, dans lequel l’écrivain raconte son passé de gangster pendant la Prohibition. Compte tenu de sa notoriété, il espère convaincre les studios hollywoodiens… Un western pour une poignée de dollars Au début des années 1960, Sergio Leone a déjà acquis une solide expérience en tant qu’assistant-réalisateur. Il a ainsi travaillé sous la direction de Vittorio De Sica, Carmine Gallone, Mario Camerini, Mario Bonnard, mais aussi Robert Wise, William Wyler, Fred Zinnemann ou Robert Aldrich, bien qu’il se soit querellé avec le cinéaste lors du tournage de Sodome et Gomorrhe 1962. Malgré son péplum, genre à la mode à l’époque, Le Colosse de Rhodes, le premier film qu’il réalise en solo, Leone est au creux de la vague, comme beaucoup de réalisateurs italiens. Avec Pour une poignée de dollars et un budget dérisoire 200 000$, il s’attaque, sous le pseudonyme de Bob Robertson allusion au pseudonyme de son père Roberto Roberti, à un remake de Yojimbo, d’Akira Kurosawa, qu’il transpose dans le monde du western. L’initiative de tourner des westerns en Europe n’est pas nouvelle. Les Espagnols exploitent déjà le filon et les Allemands, avec la série des Winnetou, une adaptation des romans de Karl May, ont trouvé en Croatie leur nouveau Far West. Sergio Leone aurait souhaité une vedette hollywoodienne pour interpréter le rôle principal. Les noms de Charles Bronson, Henry Fonda et James Coburn ont été avancés. Pour des raisons budgétaires ou autres l’agent d’Henry Fonda ne lui aurait pas remis le script, la production renonce. Elle songe alors à Richard Harrison, un acteur américain de série B installé en Italie. L’accord ne se fait pas, mais celui-ci recommande cependant un certain Clint Eastwood, qui a entre autres l’avantage de monter à cheval. Il était une fois dans l’Ouest – Copyright Paramount Il était une fois l’Amérique… Peu optimiste sur le potentiel commercial de Pour une poignée de dollars, le distributeur opte pour une diffusion limitée en Italie, en septembre 1964. Le bouche à oreille va faire son effet et le film remporter un succès public inattendu, la critique étant partagée. Pour des problèmes de droits, il ne sortira aux États-Unis que dix-huit mois plus tard. Entre temps, Sergio Leone réalise Et pour quelques dollars de plus, puis Le Bon, la Brute et le Truand. Cette trilogie du dollar » ou de l’Homme sans nom » va donner ses lettres de noblesse au western spaghetti », lancer la carrière de Clint Eastwood et donner à son réalisateur une stature internationale. Cependant, Leone entend passer à autre chose. L’idée a germé dans son esprit pendant le tournage du Bon, la Brute et le Truand. Il veut adapter à l’écran The Hoods roman d’Harry Grey, le pseudonyme de Herschel Goldberg, dans lequel l’écrivain raconte son passé de gangster pendant la Prohibition… Il pense que sa notoriété va lui faciliter la tâche. Il aurait ainsi rencontré Warren Beatty, acteur et aussi producteur, alors dans une mauvaise passe, mais qui ne donne pas suite. Néanmoins, quelques mois plus tard, celui-ci interprétera et coproduira Bonnie and Clyde sous la direction d’Arthur Penn. Partenaire sur la Trilogie », United Artists refuse de se lancer dans l’aventure, tout comme Paramount. Le projet serait trop coûteux et peu rentable. Sergio Leone renonce à ce qui deviendra plus tard Il Etait une fois en Amérique mais finit par accepter les moyens que Paramount met à sa disposition pour réaliser un nouveau western… à la condition de garder le contrôle sur le film. Ce qu’il obtient. Développement de l’histoire Peu avant Noël 1966, dans une salle de cinéma qui vient de projeter Le Bon, la Brute et le Truand, Sergio Leone rencontre Bernardo Bertolucci et lui demande ce qu’il pense du film. Bertolucci a aimé et s’en explique. À la fin de la conversation, Leone lui propose de travailler sur le scénario de son nouveau film. Comme Bertolucci n’a rien en chantier depuis Prima della rivoluzione 1964, il accepte l’offre. Dario Argento, qui n’est encore que critique de cinéma, rejoint l’équipe. Entre janvier et mars 1967, ils revoient plusieurs westerns… américains. En février 1982, lors d’un entretien avec Christopher Frayling, l’un de ses biographes, Sergio Leone déclarera … l’idée de départ était d’utiliser certaines conventions du western américain, ainsi que toute une série de références à des westerns spécifiques pour raconter ma version de la naissance d’une nation. » et de poursuivre, … je voulais faire un film qui serait … un ballet des morts. Je voulais prendre les personnages les plus stéréotypés du western américain … pour rendre hommage au western et montrer les changements en cours à l’époque dans la société américaine. » Argento et Bertolucci élaborent une histoire. Leone confie ensuite ce premier jet, qui représente 80 pages, à Sergio Donati, script doctor » sur Et pour quelques dollars de plus et Le Bon, la Brute et le Truand, et scénariste sur trois westerns de Sergio Sollima, afin qu’il planche sur le scénario définitif, et donne un sens à l’histoire et de la substance »… Il était une fois dans l’Ouest – Copyright Paramount Le scénario Sur le quai d’une gare, dans les environs de Flagstone, une ville de l’Ouest américain, trois hommes vêtus de cache-poussière attendent un voyageur pour l’abattre. Mais ce mystérieux joueur d’harmonica, sans nom, est plus rapide et les tue. L’inconnu est à la recherche de Frank, un dangereux tueur à gages, pour se venger. Pour l’heure, Frank s’est mis au service de Morton, le patron d’une compagnie de chemin de fer dont le chantier progresse vers la côte Pacifique. Il est chargé d’intimider Brett McBain, le propriétaire d’un immense terrain pourtant désertique, Sweewater ». Expéditif, avec ses hommes il exécute froidement McBain et ses trois enfants. C’est par la voie ferroviaire que Jill arrive à Flagstone. Ancienne prostituée, elle a épousé en secret McBain à La Nouvelle-Orléans. Elle découvre la famille assassinée. Héritière de la propriété, elle décide de rester avant de se raviser. Harmonica », aidé de Cheyenne » un bandit en cavale, tentent de l’en dissuader et l’empêcher de vendre le domaine pour une bouchée de pain… Sergio Donati juge déterminante la contribution de Bertolucci à l’histoire. Son scénario demeure fidèle aux citations cinématographiques suggérées par le futur réalisateur de 1900, et développe également les personnages de Cheyenne » et de Morton. Cette mosaïque de grands moments de l’histoire du western fait notamment référence à Johnny Guitare Nicholas Ray, Le train sifflera trois fois Fred Zinemann ou L’homme des Vallées perdues George Stevens, La Prisonnière du désert John Ford, Le cheval de fer John Ford ou encore L’Homme qui tua Liberty Valance John Ford. Il était une fois dans l’Ouest – Henry Fonda, Claudia Cardinale, Sergio Leone, Charles Bronson et Jason Robards – Copyright Paramount Le casting Jusqu’à présent, les femmes n’avaient joué qu’un rôle secondaire dans les films de Sergio Leone. Pour le cinéaste, … c’est parce que mes personnages n’ont pas le temps de tomber amoureux ou de courtiser quelqu’un. Ils sont trop occupés à essayer de survivre ou à poursuivre leur objectif ». Pourtant, cette fois, exceptionnellement, il s’est laissé convaincre par Bertolucci. Comme le budget n’est pas un obstacle estimé entre 3 et 5 millions de $, Sergio Leone peut envisager un casting haut de gamme ». Un temps, Carlo Ponti a été intéressé pour produire le film, aussi, le nom de Sophia Loren, son épouse, a été avancé pour être Jill McBain, mais le réalisateur lui préfère Claudia Cardinale. Il aimerait pouvoir compter à nouveau sur Clint Eastwood. Mais ce dernier dit non. On parle aussi de Rock Hudson et de Warren Beatty, cependant, il a d’autres acteurs en vue. Il revient à la charge pour deux comédiens qu’il avait espéré engager précédemment. Si Charles Bronson accepte de jouer Harmonica », Henry Fonda refuse. Leone se rend aux États-Unis pour tenter de le convaincre. Le comédien finit par demander l’avis d’Eli Wallach qui l’encourage à saisir l’occasion. Kirk Douglas était intéressé par se glisser dans la peau de Cheyenne », mais c’est Jason Robards qui est retenu. En guise de clin d’œil au Bon, la Brute et le Truand, le cinéaste a songé à réunir de nouveau Clint Eastwood, Eli Wallach et Lee Van Cleef dans la scène d’ouverture. Devant le refus d’Eastwood, le réalisateur renonce à cette idée. Ce sont donc Jack Elam le dur d’une trentaine de westerns, Woodie Strode trois westerns sous la direction de John Ford et Al Mullock déjà au générique du Bon, la Brute… qui devinrent les trois tueurs. Charles Bronson et Henry Fonda – Il était une fois dans l’Ouest – Copyright Paramount Le tournage, la production Tandis que le scénario commence à prendre forme, Sergio Leone part en repérages aux États-Unis. Il se rend dans le désert du Colorado, d’Arizona et du Nouveau-Mexique. Un moment particulier de ce séjour avec la visite guidée du site de Monument Valley », haut lieu du cinéma de John Ford, en compagnie du chef opérateur Tonino Delli Colli et du responsable des décors Carlo Simi. Le réalisateur n’en délaisse pas pour autant les studios de Cinecittà à Rome, pour une bonne partie des intérieurs, et bien sûr le sud de l’Espagne, berceau de westerns méditerranéens et cadre de sa trilogie. C’est à La Calahorra, non loin de Guadix, province de Grenade, que sera filmée la séquence d’ouverture et construite la ville de Flagstone ». Quant à Sweetwater », la propriété des McBain, elle trouvera place près de Tabernas, dans la province d’Almeria. Ainsi, la carriole conduite par Sam Paolo Stoppa et qui transporte Jill depuis la gare aura effectué l’une des plus longues randonnées de l’histoire du cinéma. De l’Espagne, elle est passée par Monument Valley avant de regagner l’Andalousie pour arriver à la ferme des McBain. À l’approche du tournage, la production frôle la catastrophe. Henry Fonda a cru bon de porter des lentilles de contact pour changer la couleur de ses yeux bleus, ainsi qu’une moustache. Agacé, Sergio Leone lui a fait tout enlever. Quant à Jason Robards, c’est ivre qu’il se présente au réalisateur, risquant d’être mis à la porte sur le champ. Par chance, il n’y eut rien à lui reprocher par la suite. Les premières images sont tournées le 8 avril 1968 à Cinecittà, avec la scène d’amour entre Jill et Frank. Le clap de fin sera donné en juillet. Claudia Cardinal – Il était une fois dans l’Ouest – Copyright Paramount L’accueil Coproduction italo-américaine, C’era una volta il West sort en décembre 1968 en Italie. Malgré le très bon accueil du public italien, le film ne connaîtra pas le même engouement que les trois précédents westerns de Leone. Aux États-Unis, il est présenté à New York en avant première dans deux salles le 25 mai 1969, avant sa sortie dans 24 salles, le 16 juillet. Afin de gagner une séance de plus par jour, Paramount invoque l’accueil mitigé lors de la première pour procéder à des coupures 20 minutes d’après certaines sources, 30 selon d’autres qui dénaturent l’œuvre. Cette version dite internationale » connaîtra l’échec sur le marché anglo-saxon. Sur le territoire étasunien il ne fera que 1/6ème des recettes du Bon, La Brute et Le Truand, plus rapide et moins bavard ». L’assassinat d’un enfant et le rôle à contre-emploi d’Henry Fonda peuvent expliquer cet échec commercial. Il Etait une fois dans l’Ouest, dans sa copie intégrale, sera pourtant un succès au box-office international, notamment en France et en Allemagne, dès sa sortie en 1969. Pour la critique, tant aux États-Unis que dans les pays où le film est distribué, en dehors de quelques exceptions, les avis sont mitigés voire hostiles. Parmi les réactions négatives, il a été reproché à Sergio Leone d’avoir usurpé et dénaturé l’histoire de l’Ouest américain, alors qu’en fait il détournait les conventions du western. Cependant, au fil du temps, à l’image de 2001 L’Odyssée de l’espace, de Stanley Kubrick, le film va être apprécié à sa juste valeur. Plusieurs critiques vont même revenir sur leur jugement initial et reconnaître leur erreur cf Jean A. Gili ci-dessous. Il était une fois la Révolution sortira en 1971 et Il était une fois en Amérique en 1984. Le dernier volet de sa seconde trilogie et son dernier film. Victime d’une crise cardiaque, Sergio Leone meurt à Rome le 30 avril 1989 sans avoir pu mener à bien son projet sur le siège de Leningrad pendant la Seconde Guerre mondiale. Il était une fois dans l’Ouest – Charles Bronson, Claudia Cardinale, Sergio Leone – Copyright Paramount Le cinéma de Sergio Leone Le cinéaste déclara un jour Ennio Morricone n’est pas mon musicien. Il est mon scénariste. J’ai toujours remplacé les mauvais dialogues par de la musique, soulignant un regard. » À l’instar de ses autres autres longs métrages, la musique du compositeur est indissociable du film. Composés en amont, les morceaux musicaux de Il Etait une fois dans l’Ouest étaient joués sur le plateau avant ou pendant le tournage afin de mettre les acteurs dans l’ambiance, de créer des rythmes ». À chaque personnage correspondait un thème. Ainsi l’homme à l’harmonica » est-il personnifié par les quelques notes stridentes de son instrument. Mais Leone jongle aussi avec des moments quasi silencieux, comme dans la scène d’ouverture, la longue attente des trois tueurs sur le quai de la gare, où l’on n’entend qu’une mouche bourdonner, des gouttes d’eau tomber sur un chapeau ou des articulations de doigts craquer. Le souci poussé des détails réalistes, qui ne doivent pas être confondus avec l’exactitude historique » précisait Leone, le rythme lent, le temps dilaté, à un tel point qu’il en devient presque irréel ou l’alternance de plans larges le trajet de la carriole à Monument Valley » et de très gros plans, notamment sur le regard des personnages, sont quelques-unes des autres caractéristiques du cinéma de Sergio Leone.

Partitionsnumériques (accès après achat) Recherche sur "il etait une fois dans l". 1 7 13 19 25 31. Ennio Morricone : Il était une fois dans l'Ouest - L'homme à l'harmonica (niveau facile) $6.13 5.99€ # Flûte traversière. Ennio Morricone : Il était une fois dans l'Ouest - L'homme à l'harmonica (niveau débutant, sax ténor) $6.13 5.

Il était une fois dans l'Ouest est un western spaghetti réalisé en 1968 par Sergio Leone. Le titre original italien est C'era una volta il West . Sergio Leone, qui avec son contenu de la Trilogie du dollar avait donné au western une nouvelle envergure, a su ajouter avec ce film un nouvel élément, presque philosophique, à ajouter au western. Claudia Cardinale joue le rôle principal, tandis que la musique du film est composée par Ennio Morricone. Bande annonce du film Il était une fois dans l'Ouest Synopsis Un homme mystérieux arrive en train. Il parle peu, il joue plus de l'harmonica. Il s'est mis d'accord avec Frank sur le trajet. Frank ne le fait pas il fait envoyer trois hommes de main pour un mauvais coup. Le passager abat les trois hommes. Il a désormais un cheval à sa disposition. L'Irlandais Peter McBain s'attend à un avenir ensoleillé. Le veuf vit avec sa famille dans la ferme Sweetwater, dont il espère qu'elle vaudra bientôt beaucoup d'argent. La nouvelle ligne de chemin de fer sera inévitablement posée sur Sweetwater, car il y a une source d'eau. McBain est à la Nouvelle-Orléans, il s'est récemment remarié, sa nouvelle femme Jill est attendue et alors qu'il est en train de préparer le festin, le premier "invité" arrive c'est Frank, qui avec son revolver, fait tuer l'ensemble de la famille. Henry Fonda dans le rôle de Franck Jill arrive en train et trouve un cocher pour l'amener à la ferme de McBain. Le cocher interrompt le voyage dans une sorte de bar. Jill rencontre le gentleman-bandit du nom de Manuel Gutierrez dit, le Cheyenne, qui vient de s'échapper de prison, et l'homme à l'harmonica. "L'harmonica", comme l'appelle Cheyenne, fait un commentaire sur la veste en cuir que Cheyenne porte. Il dit avoir vu trois hommes abattus à la gare qui portaient également de telles vestes en réalité, seuls deux des hommes portaient une telle veste. Cheyenne ne le croit pas, car seuls lui et ses hommes portent de telles vestes. Retrouvez les chapeaux de cowboy des légendes de l'Ouest dans notre boutique western. À son arrivée à la ferme, Jill est confrontée à l'horrible réalité. Les invités du mariage, se sont alors transformés en invités de funérailles. L'un d'eux trouve alors un morceau de veste en cuir, preuve que Cheyenne est derrière le meurtre. Jill sait que Cheyenne a un alibi. La ferme lui appartient désormais et elle décide de continuer à y vivre. Jason Robards le Cheyenne » et Claudia Cardinale Jill McBain La nuit, l'Harmonica se trouve chez Wobbles, le patron de la blanchisserie locale. Wobbles sur la route pour voir l'"Harmonica" et Frank est contrarié parce que le rendez-vous a échoué. "Harmonica" sait pourquoi Frank n'était pas là il était chez McBain. Cette trace de manteau de Cheyennes a été falsifiée. Le lendemain, Cheyenne rend visite à Jill. Il est en colère parce qu'il est prit pour le meurtrier. Il soupçonne que Jill est également complice de cette affaire et il part avec l'intention de garder un œil sur l'affaire. Pendant ce temps, Frank s'occupe de son client, le magnat des chemins de fer M. Morton, qui a son bureau dans un train et la ligne de chemin de fer qui s'étend jusqu'en Californie. Morton trouve que Frank a fait quelque chose de trop poussé. En outre, cela n'a aucun sens, car il y a toujours une veuve dans l'affaire Jill McBain. Frank dit alors que ce problème sera résolu rapidement. Gabriele Ferzetti Morton Le Cheyenne est parti et un peu plus tard que l'Harmonica, en visite à Jill. Il espère par ailleurs que l'affaire n'apparaîtra pas, et il a raison, car il y a soudain deux hommes de Frank. "Harmonica" les tire de leur cheval. Cheyenne voit cela se produire et conclut que de loin, ce musicien excentrique est aussi un excellent tireur. Jill se rend voir Wobbles, apparemment envoyé par l'Harmonica. Elle dit qu'elle a un message pour Frank. Wobbles affirme qu'il ne connaît pas Frank, mais dès que Jill part, il se rend directement au train de M. Morton. L'Harmonica et Cheyenne le suivent. Frank est furieux lorsque Wobbles apparaît, car le risque est grand qu'il soit suivi par quelqu'un. C'est vrai, car Franck découvre vite que l'homme à l'harmonica est dans le train. Il attrape alors l'homme à l'harmonica et punit Wobbles de façon définitive avec son revolver. Indispensables pour se déplacer avec prestance et élégances, les bottes western sont à retrouver sur The Western Shop. C'est la première fois dans le film que Frank et l'homme à l'harmonica se rencontrent, mais en réalité, ils se sont déjà rencontrés auparavant. L'homme à l'harmonica s'en souvient peut-être, mais Frank ne le reconnaît pas. Il demande à l'homme à l'harmonica qui il est, mais ce dernier lui cite les noms des hommes qui ont été assassinés par Frank, et il n'y en a pas peu. Frank apprend de ses hommes que l'attaque sur Jill a échoué et décide d'y aller lui-même. Pendant ce temps, Cheyenne est lui aussi présent sur le train. Il s'occupe des hommes restants de Frank et libère l'homme à l'harmonica. Jill reçoit une grande quantité de matériaux de construction. Jill comprend ce que son mari avait l'intention de faire il voulait construire une gare. Ils se mettent immédiatement au travail. L'homme à l'harmonica a entretemps découvert les plans du projet McBain avait prévu de construire une ville et que le chemin de fer passerait sur son terrain. La relation entre Frank et M. Morton s'est détériorée. Morton ne veut pas qu'il y ait encore des tueries et dit qu'il vaut mieux acheter le terrain de Jill. Frank présente alors le ranch Sweetwater de Jill dans le but de la vendre aux enchères. La vente aux enchères ne se fait cependant pas dans les normes - les acheteurs sont intimidés par Frank. Puis, tout à coup, l'homme à l'harmonica offre 5000 $ - Cheyenne fixe son révolver sur le représentant de l'État. Le Cheyenne est alors emmené en prison, pendant que l'homme à l'harmonica rend la ferme à Jill. Le ranch Sweetwater de Jill McBain Entre-temps, M. Morton souhaite éliminer un certain nombre d'hommes de Frank. Ils se rendent alors dans la ville où la vente aux enchères vient de se terminer. Frank échappe cependant à l'attaque, car les hommes sont tués par l'homme à l'harmonica. Frank est enragé jusqu'au train de M. Morton. Il voit que tous ses hommes restants sont morts, apparemment l'oeuvre de Cheyenne. M. Morton lui-même vit encore et est impuissant sur le terrain. Frank ne trouve pas nécessaire de gaspiller une balle. La construction de la ligne de chemin de fer a avancée jusqu'à la ferme de Jill. L'homme à l'harmonica y apporte son aide. Cheyenne est maintenant libéré par ses hommes, mais il est à nouveau seul pour rentrer. Il s'agit alors d'un duel entre Frank et L'homme à l'harmonica. Ce dernier se souvient de la première fois qu'il a rencontré Frank. Il était encore un enfant lorsque Frank avait fait assassiner son frère alors que le petit l'homme à l'harmonica devait jouer de l'harmonica. Frank perd le duel et, avant de mourir, l'homme à l'harmonica insère l'instrument dans la bouche de Franck. Frank comprend enfin qui est son adversaire. Séquence de résolution à la fin du film, un flashback qui explique les motivations de l'homme appelé Harmonica ». Son frère vengé, l'homme à l'harmonica quitte les lieux. Jill avoue qu'elle espère que le mystérieux héros reviendra quand même. Cheyenne la prévient de ne pas trop s'occuper des hommes car lui et l'homme à l'harmonica, "ont quelque chose avec la mort". Cheyenne et l'homme à l'harmonica quittent Sweetwater, mais Cheyenne succombe alors à une blessure par balle, qu'il avait subie lors de la fusillade avec les hommes de Morton et Frank. Acteurs et personnages Acteur Personnage Henry Fonda Frank Claudia Cardinale Jill McBain Charles Bronson L'homme à l'harmonica Jason Robards Le Cheyenne Gabriele Ferzetti Morton patron du chemin de fer Frank Wolff Brett McBain Keenan Wynn Sheriff Paolo Stoppa Sam cocher Marco Zuanelli Wobbles Lionel Stander Barman Jack Elam Snaky membre du gang de Frank Woody Strode Stony membre du gang de Frank Al Mulock Knuckles membre du gang de Frank John Frederick Jim membre du gang de Frank Enzo Santaniello Timmy McBain fils de Brett McBain Simonetta Santaniello Maureen McBain fille de Brett McBain Équipez-vous d'une ceinture de cowboy à l'allure des légendes de l'Ouest, à partir de notre large sélection. La musique d'Ennio Morricone La musique d'Ennio Morricone est caractérisée par l'utilisation de leitmotivs chacun des quatre personnages principaux a son propre instrument et un motif. Pour Charles Bronson l'homme à l'harmonica, l'extraterrestre mystérieux, il y a l'harmonica qui pépie et dont le son est raréfié. Chez Claudia Cardinale Jill, qui part dans le Far West pour commencer une nouvelle vie, une soprano lyrique sonne accompagnée d'un chœur. Alors que Jason Robards le Cheyenne, le corsaire bienveillant, entre en scène, un piano honky tonk au son enjoué et, en prélude à un danger imminent, une guitare électrique sonne lorsque Henry Fonda Frank, l'impitoyable tueur, apparaît sur les lieux. La musique a été écrite avant le tournage du film. Pendant le tournage, Leone a fait tourner la musique afin de savoir ce qu'il devait faire pour suivre le rythme. Une œuvre incontournable de Sergio Leone Les effets habituels de Leone sont tous exposés dans le film, même s'ils sont plus prononcés qu'auparavant les gros plans sont plus proches, les silences plus longs, les compositions - avec des personnages au premier plan, à l'arrière-plan et parfois au milieu - sont plus frappantes. La partition, toujours de Morricone, est moins vertigineuse que dans Le Bon, la Brute et le Truand par exemple il n'y a pas de gémissements ni de craquements de fouets, mais plus variée et plus évocatrice, du leitmotiv tendre et nostalgique de Cardinale à la guitare électrique qui accompagne la révélation de l'identité de Bronson. Mais la raison fondamentale pour laquelle Il était une fois dans l'Ouest réussit aussi bien comme film que comme traité est l'affection non dissimulée de Leone pour son sujet. Le travail du réalisateur a toujours maintenu dans un équilibre brillant et précaire les tendances opposées à déboulonner le western et à le romancer, à simultanément démythifier et re-mythifier. Monument Valley où a été tourné un extrait du film. Par Thom Quine [CC BY Ses héros ne sont peut-être pas de vrais héros, mais ils triomphent toujours des vrais méchants. Le Bon est toujours un peu mieux que le Méchant ou le Truand. Cette combinaison de cynisme et de sincérité est particulièrement prononcée dans Il était une fois dans l'Ouest, où Leone pleure la mort du western alors même qu'il tente lui-même de le tuer. Cette dichotomie n'est nulle part plus évidente que dans sa décision de déplacer brièvement la production du film aux États-Unis, afin de pouvoir tourner quelques courtes scènes à Monument Valley, devant les buttes de grès que John Ford a rendues célèbres. Le reste du film, comme ses précédents, a été tourné en Espagne et en Italie. Mais comme toujours dans les films de Leone, c'est ce dernier sentiment qui prévaut en fin de compte. Malgré son maniérisme et son intelligence, Il était une fois dans l'Ouest est avant tout une oeuvre d'amour. Faites comme l'Harmonica, ne ratez ni votre train, ni votre cible, avec les montres à gousset à retrouver sur notre site. Ces articles sont également susceptibles de vous intéresser La Trilogie du dollar - Trilogie de l’homme sans nom Les 7 meilleurs westerns de Sergio Leone Le Bon, la Brute et le Truand
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Synopsisdu film « Il était une fois dans l’Ouest » Dans l’Ouest américain, Morton, un responsable de la construction du chemin de fer fait assassiner un propriétaire terrien et tente ensuite de séduire sa veuve. Le frère du défunt, bien décidé à venger sa mort, arrive bientôt en ville. Cet énigmatique pistolero va venir contrecarrer les plans du perfide Morton et
3. "Il était une fois dans l'Ouest", le western légendaire de Sergio Leone 001219 C'est un western légendaire. Cinquante ans après sa création, Il était une fois dans l'Ouest continue de susciter une admiration jamais démentie. Avec ce film, Sergio Leone, l’homme de la trilogie du dollar, a marqué l'histoire du cinéma. Sorti en 1969, ce long-métrage offre une plongée au cœur de la conquête de l’Ouest américaine, en pleine construction du chemin de fer traversant tout le pays. Un chantier gigantesque qui provoque, tout au long du tracé, l’expropriation sans scrupule des fermiers par des méthodes aussi expéditives que meurtrières. Lors de sa sortie en salles, Il était une fois dans l’Ouest a triomphé dans toute l’Europe. En Italie, avec 9 millions d’entrées. En Allemagne où 13 millions de spectateurs se déplacent pour le découvrir. Mais plus encore dans notre pays où Patrick Préjean, Gérard Hernandez et même Patrick Dewaere figurent parmi les voix de la version française. Un air d'harmonica inoubliableAvec près de 15 millions d’entrées, le film reste encore aujourd’hui le cinquième plus gros succès de tous les temps sur notre territoire derrière Titanic, Bienvenue chez les Ch’tis, Intouchables et La Grande Vadrouille. Un seul pays va en fait le bouder. Comme s’il avait décidé de refuser de voir le miroir violent qui lui était tendu. Les États-Unis où il est même sorti dans une version tronquée de quelques scènes. Le western de Sergio Leone est depuis rentré dans la légende, avec son casting incroyable Henry Fonda, Claudia Cardinale, Charles Bronson, Jason Robards, Gabriele Ferzetti, Frank Wolff, la musique Ennio Morricone et un air d'harmonica inoubliable...Il était une fois dans l'Ouest est diffusé le jeudi 2 avril, à 20h50, sur Paris Première. >> Les Films mythiques, une série d'épisodes exceptionnels consacrés aux plus grands chefs d'oeuvre du 7e art. Pour accompagner le cycle "Les Films mythiques" sur Paris Première, le journaliste Thierry Chèze,raconte l’envers du décor, les coulisses, les anecdotes les plus étonnantes des classiques du cinéma. Un podcast RTL Originals. L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail. Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien S’abonner à la Newsletter RTL Info
Ilétait une fois dans l'Ouest (Bande originale du film), a Single by Ennio Morricone. Released in 1969 on RCA Victor (catalog no. 49.622; Vinyl 7").
À l'occasion de la diffusion du film culte Il était une fois dans l'Ouest dimanche 16 janvier 2022, à partir de 21h05 sur W9, Télé Star vous dévoile comment ce long-métrage a entraîné une brouille entre Sergio Leone et Clint au cinéma en 1969, le western culte Il était une fois dans l'Ouest, porté par Charles Bronson, Claudia Cardinale, Henry Fonda et Jason Robards, sera rediffusé dimanche 16 janvier 2022, à partir de 21h05 sur W9. Réalisé par Sergio Leone, ce long-métrage se déroule lors de la conquête de l'Ouest américain. Il évoque l'âpre rivalité des intérêts pour l'appropriation des terres que traverse la construction du chemin de fer, et met en scène différents personnages représentatifs des westerns classiques, pour mieux les film décrit deux conflits se déroulant à Flagstone, une ville fictive de l'Ouest américain. D'une part la lutte autour de l'arrivée du chemin de fer dans la ville, et d'autre part la vengeance d'un homme contre un tueur froid et sanguinaire. Devenu instantanément culte, ce long-métrage fut un immense succès en Italie et dans toute l'Europe, mais c'est en France que le film de Sergio Leone a eu le plus d'impact. Il s'est classé à la première place du box-office cette année-là, ainsi que sur l'ensemble de la décennie. Au total, il a été vu par près de 15 millions de spectateurs durant son exploitation dans les cinémas de l'hexagone. Ce western fut durant de très nombreuses années le 3ème plus grand succès de l'histoire du cinéma en France, derrière Titanic et La Grande était une fois dans l'Ouest Clint Eastwood refuse d'apparaître dans le filmÉgalement réalisateur d'un autre western culte, Le Bon la Brute et le Truand, Sergio Leone avait demandé aux 3 vedettes de ce film, à savoir Clint Eastwood, Eli Wallach et Lee Van Cleef, d'être les 3 tueurs qui attendent "l'homme à l'harmonica" à la gare au début de ce long-métrage. Des 3 acteurs, seul Clint Eastwood, en raison de sa notoriété grandissante, a refusé la proposition du cinéaste, car son personnage mourrait dès le début du film. Cette décision du comédien fut à l'origine d'une très longue brouille avec le réalisateur. Ils se reverront finalement une dernière fois 20 ans plus tard, peu avant la mort de Sergio Leone. Inscrivez-vous à la Newsletter de pour recevoir gratuitement les dernières actualités © PARAMOUNT PICTURES / RAFAN CINEMATOGRAFICA 2/12 - IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST C'ERA UNA VOLTA IL WEST / ONCE UPON A TIME IN THE WEST IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST DE SERGIO LEONECHARLES BRONSON © PARAMOUNT PICTURES / RAFAN CINEMATOGRAFICA 3/12 - IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST C'ERA UNA VOLTA IL WEST / ONCE UPON A TIME IN THE WEST IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST DE SERGIO LEONEHENRY FONDA © PARAMOUNT PICTURES / RAFAN CINEMATOGRAFICA 4/12 - IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST C'ERA UNA VOLTA IL WEST / ONCE UPON A TIME IN THE WEST IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST DE SERGIO LEONECHARLES BRONSON © PARAMOUNT PICTURES / RAFAN CINEMATOGRAFICA 5/12 - IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST C'ERA UNA VOLTA IL WEST / ONCE UPON A TIME IN THE WEST IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUESTDE SERGIO LEONE © PARAMOUNT PICTURES / RAFAN CINEMATOGRAFICA 6/12 - IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST C'ERA UNA VOLTA IL WEST / ONCE UPON A TIME IN THE WEST IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST DE SERGIO LEONE HENRY FONDACHARLES BRONSON © PARAMOUNT / RAFRAN / SAN MARCO 7/12 - IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST C'ERA UNA VOLTA IL WEST IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST DE SERGIO LEONE HENRY FONDA CHARLES BRONSON JASON ROBARDS CLAUDIA CARDINALE GABRIELE FERZETTI KEENAN WYNN FRANK WOLFF PAOLO STOPPAJACK ELAM © PARAMOUNT / RAFRAN / SAN MARCO 8/12 - IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST C'ERA UNA VOLTA IL WEST IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST DE SERGIO LEONE HENRY FONDA CHARLES BRONSON JASON ROBARDS CLAUDIA CARDINALE GABRIELE FERZETTI KEENAN WYNN FRANK WOLFF PAOLO STOPPAJACK ELAM © PARAMOUNT / RAFRAN / SAN MARCO 9/12 - IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST C'ERA UNA VOLTA IL WEST IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST DE SERGIO LEONE HENRY FONDA CHARLES BRONSON JASON ROBARDS CLAUDIA CARDINALE GABRIELE FERZETTI KEENAN WYNN FRANK WOLFF PAOLO STOPPAJACK ELAM © PARAMOUNT / RAFRAN / SAN MARCO 10/12 - IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST C'ERA UNA VOLTA IL WEST IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST DE SERGIO LEONEHENRY FONDA © PARAMOUNT PICTURES / RAFAN CINEMATOGRAFICA 11/12 - IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST C'ERA UNA VOLTA IL WEST / ONCE UPON A TIME IN THE WEST IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST DE SERGIO LEONE CLAUDIA CARDINALE JASON ROBARDSCHARLES BRONSON © PARAMOUNT / RAFRAN / SAN MARCO 12/12 - IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST C'ERA UNA VOLTA IL WEST IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST DE SERGIO LEONE HENRY FONDA CHARLES BRONSON JASON ROBARDS CLAUDIA CARDINALE GABRIELE FERZETTI KEENAN WYNN FRANK WOLFF PAOLO STOPPAJACK ELAM
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