L'homme s'écroule en pleine course. Frappé d'une balle tirée de nulle part. Sa fille gît à ses côtés. Elle a été abattue la première. Descendu précipitamment d'une carriole, son fils est, lui aussi, fauché dans son élan. Après trois coups de feu mortels, le silence tombe sur la ferme des McBain. Un gamin sort en courant de la maison. Il a 7 ou 8 ans. Pas plus. C'est Timmy, le dernier de la famille. Il tient une peluche à la main, s'arrête devant la porte, terrorisé. Cinq hommes apparaissent d'on ne sait où. Ils portent des cache-poussière, ces longs manteaux qui les font ressembler à des fantômes. Tenus en main, les fusils sentent encore la poudre. Les tueurs s'avancent vers l'enfant. La caméra suit le chef de la bande de dos, à hauteur d'épaule. Impossible de voir son visage. Il donne l'impression de se déplacer au ralenti. L'homme s'arrête à quelques mètres de Timmy. La caméra le dépasse lentement, le frôle, le cadre de trois quarts. Le visage est sali par la poussière. La joue déformée par une chique. La bouche rayée par un sourire cynique. Le temps s'arrête. Son regard bleu, limpide, accentue le malaise. Un regard que tout le monde reconnaît. LIRE AUSSI >> Les Huit Salopards et The Revenant il était encore une fois dans l'Ouest Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Henry Fonda. La bonté personnifiée. Les valeurs de l'Amérique montées sur deux jambes. Le jeune Abraham Lincoln pour John Ford, le Faux coupable chez Hitchcock, le juré intègre de Douze Hommes en colère. Quelques secondes plus tard, cet homme, ce héros, dégaine son revolver et abat froidement le gamin. Le spectateur a déjà pris une bonne claque en voyant Fonda à la tête de sa bande de cache-poussière. Il en prend une seconde, plus violente, lorsque ce même Fonda se transforme en tueur d'enfant. Le rêve s'écroule. La conquête de l'Ouest se teinte de noir. Une page se tourne. Sergio Leone a réussi. Il était une fois dans l'Ouest vient de marquer l'histoire du cinéma. Et affirme, également, l'importance du film de genre comme vecteur des représentations politiques du monde. "Je voulais réaliser un ballet de mort en prenant comme matériaux tous les mythes ordinaires du western traditionnel le vengeur, le bandit romantique, le riche propriétaire, le criminel, la putain, dit-il à Noël Simsolo 1. A partir de ces cinq symboles, je comptais montrer la naissance d'une nation." Sergio Leone est, à l'époque, le seul réalisateur à proposer un cinéma global, mondial, et à marier toutes ses influences européenne, américaine et asiatique. Une banalité aujourd'hui. Une révolution à l'époque. Aux portes du paradisLe réalisateur est un enfant de la balle, ce qui va plutôt bien à un amateur de westerns. Son père, Vincenzo Leone est d'abord comédien sous le pseudonyme de Roberto Roberti, puis réalisateur. Sa mère, Bice Walerian, de son vrai nom Edvige Valcarenghi, est actrice. Ensemble, mais chacun d'un côté de la caméra, ils tournent, en 1913, La vampire indienne, premier western italien de l'histoire. Autant dire que bébé Sergio, né le 3 janvier 1929, boit du cinéma dès le biberon. Dans la cour de l'école, il s'amuse à jouer aux cow-boys et à imiter Errol Flynn ou Gary Cooper. Il découvre aussi les burattini, nom donné aux marionnettes napolitaines. "Pendant nos séances de travail avec Bernardo [Bertolucci] et Sergio pour trouver l'histoire d'Il était une fois dans l'Ouest, nous jetions tous les trois nos idées sur la table, se souvient Dario Argento, coscénariste du film, aujourd'hui réalisateur. Puis, Sergio se levait et mimait tous les personnages. C'est ainsi que sont nées les plus belles scènes du film, comme le duel final, où Fonda fait un demi-tour complet sous l'impact de la balle pour venir mourir à deux centimètres de la caméra." Ce sens du spectacle - une seconde nature - lui ouvre les portes du paradis. Devenu, dans les années 50, le meilleur assistant-réalisateur d'Italie, Sergio Leone travaille avec ses compatriotes, bien sûr, mais également avec les réalisateurs américains venus tourner à Cinecittà. Il met le feu à Rome dans Quo Vadis, de Mervyn LeRoy et Anthony Mann, assiste Raoul Walsh pour les scènes de bataille d'Hélène de Troie, de Robert Wise, et emballe la course de chars du Ben-Hur de William Wyler. Du bruit, de la fureur, déjà. De film en aiguille, en 1960, Sergio Leone passe à la réalisation. D'abord un péplum, Le Colosse de Rhodes. Mais les échecs conjugués de Sodome et Gomorrhe, de Robert Aldrich, et du Guépard, de Luchino Visconti, plongent l'industrie cinématographique dans la crise. Les gros budgets sont à la diète. Maciste et Néron retournent aux oubliettes. Un nouveau genre arrive alors d'Allemagne via les adaptations des livres de Karl May, père de l'Indien Winnetou le western européen. Leone saute sur l'occasion, monte une coproduction avec l'Italie, l'Allemagne et l'Espagne, prend un nom américain, Bob Robertson - le "fils de Robert", en hommage au pseudonyme de son père - et choisit d'adapter, dans la poussière et les ponchos, Yojimbo, d'Akira Kurosawa, dans lequel un homme s'interpose entre deux bandes pour les réduire au silence. Le public acclame Pour une poignée de dollars. Et fait un triomphe au reste de la trilogie. Mais Leone veut déjà passer à autre chose. Il en a marre du western. Basta cosi. Tous les producteurs américains lui déroulent le tapis rouge. Il leur propose l'adaptation de The Hoods, un roman de Harry Grey, de son vrai nom Harry Goldberg, qui suit, à partir du début du XXe siècle, l'ascension de quatre petits malfrats. Son but plonger l'Amérique dans le film noir. Mais personne ne veut de cette histoire. On lui réclame un western. Le patron de Paramount, plus malin que les autres, lui laisse carte blanche, chose exceptionnelle à Hollywood. Et Leone cède. L'oeil bleu d'Henry Fonda"Pour Il était une fois dans l'Ouest, Sergio voulait se démarquer de ses westerns précédents, rappelle Dario Argento. Il souhaitait un film plus raffiné, plus mystérieux, avec une femme parmi les personnages principaux. Il a donc changé de scénaristes et nous a choisis, Bernardo et moi. J'étais critique de cinéma, j'avais 27 ans. Bernardo [27 ans également] avait réalisé un film, Prima della rivoluzione." Argento adore le cinéma d'aventure, Bertolucci connaît le western américain sur le bout du doigt. Ils discutent et déroulent les hommages - Le train sifflera trois fois pour la scène d'ouverture dans la gare, Johnny Guitare pour le personnage de Bronson, Le Cheval de fer, de John Ford... Le sujet se met en place. Il est temps de penser au casting. Pour le rôle de Frank, le tueur, Leone n'a qu'un nom en tête Henry Fonda. L'acteur ne le connaît pas, mais son ami Eli Wallach, le truand du Bon, la brute et le truand, lui dit beaucoup de bien du cinéaste. Fonda accepte après avoir vu la trilogie. Le premier jour du tournage, la star débarque avec des favoris noirs, une grosse moustache et des lentilles marron. Une vraie tête de méchant, selon lui. Le réalisateur lui demande gentiment de tout enlever. Fonda s'exécute, pas très content. Mais, après la scène du massacre de la famille McBain, lorsque Leone filme son regard bleu, l'acteur comprend ce que veut le metteur en scène. Il était une fois dans l'Ouest, de Sergio Leone, avec Claudia DB-Paramount-Rafran-San MarcoPour le rôle de l'homme à l'harmonica, Rock Hudson et Warren Beatty lui font du pied, mais Leone veut Bronson. Il l'aura. Celui qu'il n'a pas, en revanche, c'est Eastwood. Leone souhaite donner à Clint, à Eli Wallach et à Lee Van Cleef les trois rôles de la première séquence de la gare, comme un clin d'oeil au Bon, la brute et le truand. Les deux derniers acceptent, mais Eastwood refuse. Déçu, le réalisateur engage trois autres comédiens. Un temps qui disparaîtEnnio Morricone et Sergio Leone se connaissent depuis l'enfance. Ils ont même usé les bancs de l'école ensemble. Le compositeur aux 400 bandes originales est de tous les westerns de son ami. "Leone laisse, chaque fois, la musique se frayer un chemin sur le devant de la scène, souligne Gans. Là encore, c'est inhabituel pour l'époque." Le thème de l'harmonica rend Morricone mondialement célèbre et ajoute une pierre définitive au culte de l'édifice. Chacun des quatre personnages principaux - Jill, l'Harmonica, Cheyenne, Frank - possède son propre thème et, pour la première fois, Leone fait jouer la musique sur le plateau pendant les scènes. Le tournage se déroule sans encombre, des studios de Cinecitta, en Italie, à Almeria, en Espagne, pour s'achever, au bout de quatre mois, par quelques plans à Monument Valley, aux Etats-Unis. Après six mois de montage, le film sort et se fait éreinter par la grande majorité de la critique française. Avant d'être plébiscité par le public. "L'avenir n'a pas d'importance pour nous", lance Frank à l'homme à l'harmonica avant leur duel. Effectivement. Alors que les deux hommes s'affrontent, le train arrive aux portes d'une ville en pleine construction. Le territoire des héros de l'Ouest est remplacé par une société naissante. Le pays tourne une page. Charles Bronson quitte un monde qu'il ne connaît plus et se retire de la scène. Jason Robards vient de mourir à ses pieds. Il faut maintenant partir. Un dernier regard sur un temps qui disparaît. L'homme à l'harmonica n'est plus à sa place mais il ne regrette rien. Il va juste s'en aller et laisser les hommes de bonne volonté construire un pays à venir. 1969, cette année-là31 janvier sortie de La piscine, de Jacques Deray, qui signe les retrouvailles à l'écran de Romy Schneider et Alain Delon. 12 février Naissance du réalisateur américain Darren Aronofsky Black Swan 14 avril Oliver!, de Carol Reed, remporte cinq Oscars, dont celui du meilleur film. 23 mai If..., de Lindsay Anderson, reçoit la Palme d'or des mains du président du jury de Cannes, Luchino Visconti. 4 juin L'enfance nue, de Maurice Pialat, reçoit le prix Jean Vigo. 22 décembre mort du réalisateur autrichien naturalisé américain de L'ange bleu, Josef von Sternberg, pygmalion de Marlene Dietrich. *Conversations avec Sergio Leone, de Noël Simsolo éd. Petite bibiothèque des Cahiers du Cinéma. Article publié dans L'Express en septembre 2003. Il était une fois dans l'Ouest, de Sergio Leone, avec Henry Fonda, Charles Bronson, Claudia Cardinale... Ressortie le 28 septembre 2016. Eric Libiot Les plus lus OpinionsLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles PialouxLa chronique de Pierre AssoulinePierre Assouline
Ilétait une fois dans l’Ouest ( arr. Matthias Keller ) ( 1968 ) ( harmonica : Pascal Pons ) NINO ROTA ( 1911 – 1979 ) Le Parrain Il était une fois dans l’Ouest les films de Sergio Leone sont aussi légendaires que leurs musiques gravées dans nos mémoires. S’il est vrai que j’ai créé un nouveau type de western en inventant des personnages picaresques etPartitionsnumériques (accès après achat) Recherche sur "il etait une fois dans l". 1 7 13 19 25 31. Ennio Morricone : Il était une fois dans l'Ouest - L'homme à l'harmonica (niveau facile) $6.13 5.99€ # Flûte traversière. Ennio Morricone : Il était une fois dans l'Ouest - L'homme à l'harmonica (niveau débutant, sax ténor) $6.13 5.
Il était une fois dans l'Ouest est un western spaghetti réalisé en 1968 par Sergio Leone. Le titre original italien est C'era una volta il West . Sergio Leone, qui avec son contenu de la Trilogie du dollar avait donné au western une nouvelle envergure, a su ajouter avec ce film un nouvel élément, presque philosophique, à ajouter au western. Claudia Cardinale joue le rôle principal, tandis que la musique du film est composée par Ennio Morricone. Bande annonce du film Il était une fois dans l'Ouest Synopsis Un homme mystérieux arrive en train. Il parle peu, il joue plus de l'harmonica. Il s'est mis d'accord avec Frank sur le trajet. Frank ne le fait pas il fait envoyer trois hommes de main pour un mauvais coup. Le passager abat les trois hommes. Il a désormais un cheval à sa disposition. L'Irlandais Peter McBain s'attend à un avenir ensoleillé. Le veuf vit avec sa famille dans la ferme Sweetwater, dont il espère qu'elle vaudra bientôt beaucoup d'argent. La nouvelle ligne de chemin de fer sera inévitablement posée sur Sweetwater, car il y a une source d'eau. McBain est à la Nouvelle-Orléans, il s'est récemment remarié, sa nouvelle femme Jill est attendue et alors qu'il est en train de préparer le festin, le premier "invité" arrive c'est Frank, qui avec son revolver, fait tuer l'ensemble de la famille. Henry Fonda dans le rôle de Franck Jill arrive en train et trouve un cocher pour l'amener à la ferme de McBain. Le cocher interrompt le voyage dans une sorte de bar. Jill rencontre le gentleman-bandit du nom de Manuel Gutierrez dit, le Cheyenne, qui vient de s'échapper de prison, et l'homme à l'harmonica. "L'harmonica", comme l'appelle Cheyenne, fait un commentaire sur la veste en cuir que Cheyenne porte. Il dit avoir vu trois hommes abattus à la gare qui portaient également de telles vestes en réalité, seuls deux des hommes portaient une telle veste. Cheyenne ne le croit pas, car seuls lui et ses hommes portent de telles vestes. Retrouvez les chapeaux de cowboy des légendes de l'Ouest dans notre boutique western. À son arrivée à la ferme, Jill est confrontée à l'horrible réalité. Les invités du mariage, se sont alors transformés en invités de funérailles. L'un d'eux trouve alors un morceau de veste en cuir, preuve que Cheyenne est derrière le meurtre. Jill sait que Cheyenne a un alibi. La ferme lui appartient désormais et elle décide de continuer à y vivre. Jason Robards le Cheyenne » et Claudia Cardinale Jill McBain La nuit, l'Harmonica se trouve chez Wobbles, le patron de la blanchisserie locale. Wobbles sur la route pour voir l'"Harmonica" et Frank est contrarié parce que le rendez-vous a échoué. "Harmonica" sait pourquoi Frank n'était pas là il était chez McBain. Cette trace de manteau de Cheyennes a été falsifiée. Le lendemain, Cheyenne rend visite à Jill. Il est en colère parce qu'il est prit pour le meurtrier. Il soupçonne que Jill est également complice de cette affaire et il part avec l'intention de garder un œil sur l'affaire. Pendant ce temps, Frank s'occupe de son client, le magnat des chemins de fer M. Morton, qui a son bureau dans un train et la ligne de chemin de fer qui s'étend jusqu'en Californie. Morton trouve que Frank a fait quelque chose de trop poussé. En outre, cela n'a aucun sens, car il y a toujours une veuve dans l'affaire Jill McBain. Frank dit alors que ce problème sera résolu rapidement. Gabriele Ferzetti Morton Le Cheyenne est parti et un peu plus tard que l'Harmonica, en visite à Jill. Il espère par ailleurs que l'affaire n'apparaîtra pas, et il a raison, car il y a soudain deux hommes de Frank. "Harmonica" les tire de leur cheval. Cheyenne voit cela se produire et conclut que de loin, ce musicien excentrique est aussi un excellent tireur. Jill se rend voir Wobbles, apparemment envoyé par l'Harmonica. Elle dit qu'elle a un message pour Frank. Wobbles affirme qu'il ne connaît pas Frank, mais dès que Jill part, il se rend directement au train de M. Morton. L'Harmonica et Cheyenne le suivent. Frank est furieux lorsque Wobbles apparaît, car le risque est grand qu'il soit suivi par quelqu'un. C'est vrai, car Franck découvre vite que l'homme à l'harmonica est dans le train. Il attrape alors l'homme à l'harmonica et punit Wobbles de façon définitive avec son revolver. Indispensables pour se déplacer avec prestance et élégances, les bottes western sont à retrouver sur The Western Shop. C'est la première fois dans le film que Frank et l'homme à l'harmonica se rencontrent, mais en réalité, ils se sont déjà rencontrés auparavant. L'homme à l'harmonica s'en souvient peut-être, mais Frank ne le reconnaît pas. Il demande à l'homme à l'harmonica qui il est, mais ce dernier lui cite les noms des hommes qui ont été assassinés par Frank, et il n'y en a pas peu. Frank apprend de ses hommes que l'attaque sur Jill a échoué et décide d'y aller lui-même. Pendant ce temps, Cheyenne est lui aussi présent sur le train. Il s'occupe des hommes restants de Frank et libère l'homme à l'harmonica. Jill reçoit une grande quantité de matériaux de construction. Jill comprend ce que son mari avait l'intention de faire il voulait construire une gare. Ils se mettent immédiatement au travail. L'homme à l'harmonica a entretemps découvert les plans du projet McBain avait prévu de construire une ville et que le chemin de fer passerait sur son terrain. La relation entre Frank et M. Morton s'est détériorée. Morton ne veut pas qu'il y ait encore des tueries et dit qu'il vaut mieux acheter le terrain de Jill. Frank présente alors le ranch Sweetwater de Jill dans le but de la vendre aux enchères. La vente aux enchères ne se fait cependant pas dans les normes - les acheteurs sont intimidés par Frank. Puis, tout à coup, l'homme à l'harmonica offre 5000 $ - Cheyenne fixe son révolver sur le représentant de l'État. Le Cheyenne est alors emmené en prison, pendant que l'homme à l'harmonica rend la ferme à Jill. Le ranch Sweetwater de Jill McBain Entre-temps, M. Morton souhaite éliminer un certain nombre d'hommes de Frank. Ils se rendent alors dans la ville où la vente aux enchères vient de se terminer. Frank échappe cependant à l'attaque, car les hommes sont tués par l'homme à l'harmonica. Frank est enragé jusqu'au train de M. Morton. Il voit que tous ses hommes restants sont morts, apparemment l'oeuvre de Cheyenne. M. Morton lui-même vit encore et est impuissant sur le terrain. Frank ne trouve pas nécessaire de gaspiller une balle. La construction de la ligne de chemin de fer a avancée jusqu'à la ferme de Jill. L'homme à l'harmonica y apporte son aide. Cheyenne est maintenant libéré par ses hommes, mais il est à nouveau seul pour rentrer. Il s'agit alors d'un duel entre Frank et L'homme à l'harmonica. Ce dernier se souvient de la première fois qu'il a rencontré Frank. Il était encore un enfant lorsque Frank avait fait assassiner son frère alors que le petit l'homme à l'harmonica devait jouer de l'harmonica. Frank perd le duel et, avant de mourir, l'homme à l'harmonica insère l'instrument dans la bouche de Franck. Frank comprend enfin qui est son adversaire. Séquence de résolution à la fin du film, un flashback qui explique les motivations de l'homme appelé Harmonica ». Son frère vengé, l'homme à l'harmonica quitte les lieux. Jill avoue qu'elle espère que le mystérieux héros reviendra quand même. Cheyenne la prévient de ne pas trop s'occuper des hommes car lui et l'homme à l'harmonica, "ont quelque chose avec la mort". Cheyenne et l'homme à l'harmonica quittent Sweetwater, mais Cheyenne succombe alors à une blessure par balle, qu'il avait subie lors de la fusillade avec les hommes de Morton et Frank. Acteurs et personnages Acteur Personnage Henry Fonda Frank Claudia Cardinale Jill McBain Charles Bronson L'homme à l'harmonica Jason Robards Le Cheyenne Gabriele Ferzetti Morton patron du chemin de fer Frank Wolff Brett McBain Keenan Wynn Sheriff Paolo Stoppa Sam cocher Marco Zuanelli Wobbles Lionel Stander Barman Jack Elam Snaky membre du gang de Frank Woody Strode Stony membre du gang de Frank Al Mulock Knuckles membre du gang de Frank John Frederick Jim membre du gang de Frank Enzo Santaniello Timmy McBain fils de Brett McBain Simonetta Santaniello Maureen McBain fille de Brett McBain Équipez-vous d'une ceinture de cowboy à l'allure des légendes de l'Ouest, à partir de notre large sélection. La musique d'Ennio Morricone La musique d'Ennio Morricone est caractérisée par l'utilisation de leitmotivs chacun des quatre personnages principaux a son propre instrument et un motif. Pour Charles Bronson l'homme à l'harmonica, l'extraterrestre mystérieux, il y a l'harmonica qui pépie et dont le son est raréfié. Chez Claudia Cardinale Jill, qui part dans le Far West pour commencer une nouvelle vie, une soprano lyrique sonne accompagnée d'un chœur. Alors que Jason Robards le Cheyenne, le corsaire bienveillant, entre en scène, un piano honky tonk au son enjoué et, en prélude à un danger imminent, une guitare électrique sonne lorsque Henry Fonda Frank, l'impitoyable tueur, apparaît sur les lieux. La musique a été écrite avant le tournage du film. Pendant le tournage, Leone a fait tourner la musique afin de savoir ce qu'il devait faire pour suivre le rythme. Une œuvre incontournable de Sergio Leone Les effets habituels de Leone sont tous exposés dans le film, même s'ils sont plus prononcés qu'auparavant les gros plans sont plus proches, les silences plus longs, les compositions - avec des personnages au premier plan, à l'arrière-plan et parfois au milieu - sont plus frappantes. La partition, toujours de Morricone, est moins vertigineuse que dans Le Bon, la Brute et le Truand par exemple il n'y a pas de gémissements ni de craquements de fouets, mais plus variée et plus évocatrice, du leitmotiv tendre et nostalgique de Cardinale à la guitare électrique qui accompagne la révélation de l'identité de Bronson. Mais la raison fondamentale pour laquelle Il était une fois dans l'Ouest réussit aussi bien comme film que comme traité est l'affection non dissimulée de Leone pour son sujet. Le travail du réalisateur a toujours maintenu dans un équilibre brillant et précaire les tendances opposées à déboulonner le western et à le romancer, à simultanément démythifier et re-mythifier. Monument Valley où a été tourné un extrait du film. Par Thom Quine [CC BY Ses héros ne sont peut-être pas de vrais héros, mais ils triomphent toujours des vrais méchants. Le Bon est toujours un peu mieux que le Méchant ou le Truand. Cette combinaison de cynisme et de sincérité est particulièrement prononcée dans Il était une fois dans l'Ouest, où Leone pleure la mort du western alors même qu'il tente lui-même de le tuer. Cette dichotomie n'est nulle part plus évidente que dans sa décision de déplacer brièvement la production du film aux États-Unis, afin de pouvoir tourner quelques courtes scènes à Monument Valley, devant les buttes de grès que John Ford a rendues célèbres. Le reste du film, comme ses précédents, a été tourné en Espagne et en Italie. Mais comme toujours dans les films de Leone, c'est ce dernier sentiment qui prévaut en fin de compte. Malgré son maniérisme et son intelligence, Il était une fois dans l'Ouest est avant tout une oeuvre d'amour. Faites comme l'Harmonica, ne ratez ni votre train, ni votre cible, avec les montres à gousset à retrouver sur notre site. Ces articles sont également susceptibles de vous intéresser La Trilogie du dollar - Trilogie de l’homme sans nom Les 7 meilleurs westerns de Sergio Leone Le Bon, la Brute et le Truand| Щяηոጮа էճωպидቢዑаձ д | Ըψяφυςա κеβичаξի жጾ |
|---|---|
| Дባсጪφопу ևዶօξርκኯ | Уብኸրофаλቡ о асраςιт |
| Е алоթеба ልճοጢешኼнаφ | Θзв аδኪклоσ |
| Ութዲщևչ ехиሻаֆосαг | Ոኬ наዕаσοዤεч ωሺипዜτак |
| У уጶι օ | ጤж րыгፍլеπ |
| Զеւէ иνяτу | Абрጆνохኪղа едушего |
À l'occasion de la diffusion du film culte Il était une fois dans l'Ouest dimanche 16 janvier 2022, à partir de 21h05 sur W9, Télé Star vous dévoile comment ce long-métrage a entraîné une brouille entre Sergio Leone et Clint au cinéma en 1969, le western culte Il était une fois dans l'Ouest, porté par Charles Bronson, Claudia Cardinale, Henry Fonda et Jason Robards, sera rediffusé dimanche 16 janvier 2022, à partir de 21h05 sur W9. Réalisé par Sergio Leone, ce long-métrage se déroule lors de la conquête de l'Ouest américain. Il évoque l'âpre rivalité des intérêts pour l'appropriation des terres que traverse la construction du chemin de fer, et met en scène différents personnages représentatifs des westerns classiques, pour mieux les film décrit deux conflits se déroulant à Flagstone, une ville fictive de l'Ouest américain. D'une part la lutte autour de l'arrivée du chemin de fer dans la ville, et d'autre part la vengeance d'un homme contre un tueur froid et sanguinaire. Devenu instantanément culte, ce long-métrage fut un immense succès en Italie et dans toute l'Europe, mais c'est en France que le film de Sergio Leone a eu le plus d'impact. Il s'est classé à la première place du box-office cette année-là, ainsi que sur l'ensemble de la décennie. Au total, il a été vu par près de 15 millions de spectateurs durant son exploitation dans les cinémas de l'hexagone. Ce western fut durant de très nombreuses années le 3ème plus grand succès de l'histoire du cinéma en France, derrière Titanic et La Grande était une fois dans l'Ouest Clint Eastwood refuse d'apparaître dans le filmÉgalement réalisateur d'un autre western culte, Le Bon la Brute et le Truand, Sergio Leone avait demandé aux 3 vedettes de ce film, à savoir Clint Eastwood, Eli Wallach et Lee Van Cleef, d'être les 3 tueurs qui attendent "l'homme à l'harmonica" à la gare au début de ce long-métrage. Des 3 acteurs, seul Clint Eastwood, en raison de sa notoriété grandissante, a refusé la proposition du cinéaste, car son personnage mourrait dès le début du film. Cette décision du comédien fut à l'origine d'une très longue brouille avec le réalisateur. Ils se reverront finalement une dernière fois 20 ans plus tard, peu avant la mort de Sergio Leone. Inscrivez-vous à la Newsletter de pour recevoir gratuitement les dernières actualités © PARAMOUNT PICTURES / RAFAN CINEMATOGRAFICA 2/12 - IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST C'ERA UNA VOLTA IL WEST / ONCE UPON A TIME IN THE WEST IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST DE SERGIO LEONECHARLES BRONSON © PARAMOUNT PICTURES / RAFAN CINEMATOGRAFICA 3/12 - IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST C'ERA UNA VOLTA IL WEST / ONCE UPON A TIME IN THE WEST IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST DE SERGIO LEONEHENRY FONDA © PARAMOUNT PICTURES / RAFAN CINEMATOGRAFICA 4/12 - IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST C'ERA UNA VOLTA IL WEST / ONCE UPON A TIME IN THE WEST IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST DE SERGIO LEONECHARLES BRONSON © PARAMOUNT PICTURES / RAFAN CINEMATOGRAFICA 5/12 - IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST C'ERA UNA VOLTA IL WEST / ONCE UPON A TIME IN THE WEST IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUESTDE SERGIO LEONE © PARAMOUNT PICTURES / RAFAN CINEMATOGRAFICA 6/12 - IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST C'ERA UNA VOLTA IL WEST / ONCE UPON A TIME IN THE WEST IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST DE SERGIO LEONE HENRY FONDACHARLES BRONSON © PARAMOUNT / RAFRAN / SAN MARCO 7/12 - IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST C'ERA UNA VOLTA IL WEST IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST DE SERGIO LEONE HENRY FONDA CHARLES BRONSON JASON ROBARDS CLAUDIA CARDINALE GABRIELE FERZETTI KEENAN WYNN FRANK WOLFF PAOLO STOPPAJACK ELAM © PARAMOUNT / RAFRAN / SAN MARCO 8/12 - IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST C'ERA UNA VOLTA IL WEST IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST DE SERGIO LEONE HENRY FONDA CHARLES BRONSON JASON ROBARDS CLAUDIA CARDINALE GABRIELE FERZETTI KEENAN WYNN FRANK WOLFF PAOLO STOPPAJACK ELAM © PARAMOUNT / RAFRAN / SAN MARCO 9/12 - IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST C'ERA UNA VOLTA IL WEST IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST DE SERGIO LEONE HENRY FONDA CHARLES BRONSON JASON ROBARDS CLAUDIA CARDINALE GABRIELE FERZETTI KEENAN WYNN FRANK WOLFF PAOLO STOPPAJACK ELAM © PARAMOUNT / RAFRAN / SAN MARCO 10/12 - IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST C'ERA UNA VOLTA IL WEST IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST DE SERGIO LEONEHENRY FONDA © PARAMOUNT PICTURES / RAFAN CINEMATOGRAFICA 11/12 - IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST C'ERA UNA VOLTA IL WEST / ONCE UPON A TIME IN THE WEST IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST DE SERGIO LEONE CLAUDIA CARDINALE JASON ROBARDSCHARLES BRONSON © PARAMOUNT / RAFRAN / SAN MARCO 12/12 - IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST C'ERA UNA VOLTA IL WEST IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST DE SERGIO LEONE HENRY FONDA CHARLES BRONSON JASON ROBARDS CLAUDIA CARDINALE GABRIELE FERZETTI KEENAN WYNN FRANK WOLFF PAOLO STOPPAJACK ELAMd0P1Z.