LEMESNIL SAINT DENIS NichĂ©e au coeur d'un Ăźlot vert, au calme et proche du centre-ville, confortable maison individuelle sur 875 mÂČ de terrain arborĂ© offrant au RDC : entrĂ©e, superbe piĂšce de vie alliant un salon cocoon et une grande vĂ©randa baignĂ©e de lumiĂšre (chauffĂ©e au sol), cuisine Ă©quipĂ©e, chambre, salle d'eau, WC et Ă  l'Ă©tage : palier/bureau, 3 chambres dont 1 Codycross est un jeu mobile dont l'objectif est de trouver tous les mots d'une grille. Pour cela, vous ne disposez que des dĂ©finitions de chaque mot. Certaines lettres peuvent parfois ĂȘtre prĂ©sentes pour le mot Ă  deviner. Sur Astuces-Jeux, nous vous proposons de dĂ©couvrir la solution complĂšte de Codycross. Voici le mot Ă  trouver pour la dĂ©finition "Le sapin fait partie de cette famille d'arbres" groupe 61 – grille n°1 Coniferes Une fois ce nouveau mot devinĂ©, vous pouvez retrouver la solution des autres mots se trouvant dans la mĂȘme grille en cliquant ici. Sinon, vous pouvez vous rendre sur la page sommaire de Codycross pour retrouver la solution complĂšte du jeu. 👍
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HISTOIRE DU SAPIN DE NOEL L’usage de branchages toujours verts pour dĂ©corer les maisons lors des cĂ©lĂ©brations hivernales remonte Ă  des temps trĂšs anciens. C’est au septiĂšme siĂšcle que cet usage paĂŻen a Ă©tĂ© intĂ©grĂ© aux fĂȘtes chrĂ©tiennes. Au 11e siĂšcle, on prĂ©sentait des scĂšnes appelĂ©es MystĂšres, dont celle du Paradis fort populaire durant l’Avent. Garni de pommes rouges, un sapin symbolisait alors l’arbre du Paradis. En Europe, les premiĂšres traces Ă©crites d’une dĂ©coration d’arbres de NoĂ«l remonte Ă  1510 en Lettonie, oĂč une guilde de marchands a dĂ©corĂ© un arbre de fleurs sĂ©chĂ©es, de rubans
 avant de le faire brĂ»ler solennellement sur la place du village. Le 1er arbre de NoĂ«l tel que nous le connaissons, mais sans lumiĂšre encore, serait apparu en Alsace. En effet, on retrouve sur les livres de comptes de la ville de SĂ©lestat, la premiĂšre trace Ă©crite de ventes de sapins de NoĂ«l en 1521. Cet usage se dĂ©veloppa surtout chez les protestants, Ă  l’époque de la rĂ©forme, qui ne voulaient pas reprĂ©senter la nativitĂ© comme les catholiques par une crĂšche. Progressivement, cette tradition s’est rĂ©pandue dans l’Europe protestante, en Allemagne et en Scandinavie. En France, l’arbre de NoĂ«l fut introduit Ă  Versailles, en 1738, par Marie Leszcynska, femme de Louis XV, d’origine polonaise. En Grande Bretagne, l’époux de la Reine Victoria, le Prince Albert d’origine allemande fit dresser un sapin de NoĂ«l au chĂąteau de Windsor en 1841. De la cour, la mode du sapin de NoĂ«l se rĂ©pandit rapidement dans la bourgeoisie, puis chez les gens du peuple.
\n \n\n\n \nle sapin fait partie de cette famille d arbres
LeSapin blanc est un conifĂšre de la famille des PinacĂ©es. C’est un grand arbre des rĂ©gions montagneuses d’Europe qui se distingue par son Ă©corce claire, ses feuilles planes, sous forme d’aiguilles et ses cĂŽnes disposĂ©s Ă  la
Dans la pĂ©riode prĂ©-NoĂ«l, la disposition des objets de chaque maison subit un lĂ©ger changement. Au lieu d’ĂȘtre sur le canapĂ© ou dans la cuisine, la vie de famille est centrĂ©e autour de lui - le sapin de NoĂ«l. Parfois petit, d’autres fois de taille considĂ©rable, mais toujours Ă©manant de la magie de NoĂ«l. Souhaiteriez-vous un arbre de NoĂ«l lĂ©gĂšrement diffĂ©rent que d’habitude cette annĂ©e? C’est une bonne chose, car nous avons prĂ©parĂ© quelques idĂ©es pour faire un sapin de NoĂ«l diy! Soyez plus Ă©colo – l’arbre de NoĂ«l DIY en bois Un sapin de NoĂ«l parfumĂ© Ă  la forĂȘt dans le point central de la piĂšce - c’est probablement cela Ă  quoi ressemblent vos plans d’arrangement de la maison ce mois-ci. Cependant, il y a des situations oĂč vous devez abandonner l’idĂ©e d’un arbre naturel. Et cela est dĂ» Ă  un voyage pendant la saison des vacances, soit Ă  un petit chaton fĂ©lin qui devient fou Ă  la vue de boules colorĂ©es. Que faire dans une telle situation? La meilleure façon de s’en sortir sera de crĂ©er un sapin de NoĂ«l DIY en bois . Tout ce dont vous avez besoin est quelques bĂątons de diffĂ©rentes longueurs, une ficelle dĂ©corative, et d’autres dĂ©corations NoĂ«l – voilĂ ... le sapin est presque prĂȘt. Bien sĂ»r, en mettant l’accent sur presque», car vous devez toujours fixer les bĂątons pour qu’ils supportent le poids des boules de NoĂ«l. Il est prĂ©fĂ©rable de le faire Ă  l’aide de fixations appropriĂ©es - la colle elle-mĂȘme peut s’avĂ©rer insuffisante. N’oubliez pas de monter un support tout en haut de la structure, afin que votre sapin de NoĂ«l en bois soit bien accrochĂ© au mur. Un tel sapin vous pouvez couvrir de guirlandes lumineuses. Une petite chose, un grand effet! Il existe Ă©galement un moyen plus simple pour faire un arbre de NoĂ«l en bois – une forme triangulaire pour toute dĂ©coration. Sans arrangement, cela ressemble Ă  un triangle ordinaire, mais juste quelques bĂątons de cannelle, un peu de couleur, d’ornements et la magie se produit! Amusant pour toute la famille - Sapin de NoĂ«l DIY en papier Bristol vert, ciseaux, bonne colle, cartes colorĂ©es. Exactement un tel ensemble est suffisant pour Ă©voquer un arbre de NoĂ«l en papier unique. Les arbres en papier se prĂ©sentent bien dans les ensembles, alors prĂ©parez beaucoup de matĂ©riaux Ă  l’avance – cela ne s’arrĂȘta pas certainement sur un sapin de NoĂ«l. Vous pouvez Ă©galement impliquer vos enfants dans cette prĂ©paration! Le sapin de NoĂ«l en papier ne signifie pas nĂ©cessairement un arbre . Une autre version, mais aussi toute intĂ©ressante, est le modĂšle créé avec... le buvard. Pour le faire, vous avez besoin d’un cĂŽne de papier vous le collerez Ă  partir d’une feuille de papier rigide et d’une grande quantitĂ© de papier de soie, de prĂ©fĂ©rence dans plusieurs nuances de vert. Le reste est un pur plaisir, car la tĂąche consiste Ă  faire de petites boules de papier de soie et Ă  les coller sur une base en papier rigide. Quand il manque de la place – le sapin mural de NoĂ«l DIY Avez-vous un endroit de mur vide? Si c’est le cas, utilisez l’espace pour le bricolage du sapin mural de NoĂ«l! Fait intĂ©ressant, une telle dĂ©coration n’a pas besoin de ressembler Ă  un sapin traditionnel. Il peut s’agir d’une dĂ©coration en inspirĂ©e, comme une ficelle dĂ©corĂ©e de branches de sapin ou d’épicĂ©a, Ă  laquelle vous pouvez attacher des photos dans une ambiance festive avec des pinces en bois. L’ensemble ne nĂ©cessite pas beaucoup de travail et fait une forte impression - surtout si vous choisissez des impressions dans un format non standard ou celles avec un effet rĂ©tro. Bien sĂ»r, vous pouvez Ă©galement dĂ©corer votre sapin mural DIY selon votre goĂ»t. Des rubans, des guirlandes lumineuses, de petites boules en bois – vous ĂȘtes limitĂ© seulement par votre imagination!
Suivezle guide, il fait parler les objets de la Préhistoire ! Conçue pour les petits et les grands, cette visite animée du musée fera le bonheur de toute la famille. Sur réservation. A partir de 9 ans, enfant accompagné d'un adulte. El Fumista - collectionneur de souvenirs par la Cie Dondavel Mùcon 71000 Du /00/1e16 au //099
Avec une activitĂ© centrĂ©e uniquement sur le sapin de NoĂ«l, c'est peu de dire que c'est le rush actuellement chez les frĂšres Lantenois, installĂ©s au lieu-dit Lestrade, Ă  la sortie d'Escoutoux Puy-de-DĂŽme. C'est un petit peu le coup de bourre tout de suite », sourit Maurin devant la grange aux murs de pisĂ© oĂč sont stockĂ©s les conifĂšres prĂȘts Ă  ĂȘtre livrĂ©s. La saison du sapin de NoĂ«l est lancĂ©e chez eux depuis le 11 novembre jusqu'Ă  la fin des fĂȘtes mais c'est toute l'annĂ©e que leur quotidien est centrĂ© sur la production de Nordmann et d'Ă©picĂ©a, avec un petit plus. Ou en tout cas une Ă©tiquette de plus en plus connue des consommateurs le certifiĂ© Agriculture biologique. Une production chevriĂšre Ă  l'origine Du sapin bio qui trouve ses racines dans l'histoire mĂȘme de l'exploitation de la famille Lantenois. Nos parents Ă©taient exploitants ici, ils avaient une production laitiĂšre avec des chĂšvres », dĂ©crit Maurin. Jean-Pierre et Anne-Marie sont ainsi certifiĂ©s bio Ă  partir de 1986. Quand les deux frĂšres reprennent l'exploitation, avec l'idĂ©e de faire du sapin de NoĂ«l, le bio apparaĂźt pour eux comme une Ă©vidence. On a Ă©tĂ© Ă©levĂ©s tout jeune lĂ -dedans, on a continuĂ© » A cela s'ajoute aussi la tendance actuelle chez les consommateurs de se tourner vers le bio, au point que "L'Aiguille bio" fait partie des trois producteurs de sapins certifiĂ©s bio en France, estime Maurin, associĂ© dans cette aventure avec son frĂšre, Thomas, aidĂ©s d'un saisonnier. Le sapin de NoĂ«l de Clermont-Ferrand arrive place de Jaude novembre 2018 Les premiĂšres plantations sont effectuĂ©es en 2011 et l'activitĂ© vient de rĂ©ellement dĂ©buter cette annĂ©e pour leur sociĂ©tĂ© "L'Aiguille bio" On commence juste Ă  exploiter les premiĂšres plantations, arrivĂ©es Ă  maturitĂ© ». Des plants de 4 ans sont achetĂ©s avant d'ĂȘtre plantĂ©s en Livradois-Forez en octobre. Entre temps, il faut s'occuper des parcelles et des arbres taillĂ©s au printemps et au dĂ©but de l'Ă©tĂ© pour leur donner leur forme ». Recevez par mail notre newsletter Ă©co et retrouvez l'actualitĂ© des acteurs Ă©conomiques de votre rĂ©gion. Pas de glyphosate, ni d'engrais chimiques Il y a Ă©galement tout un cahier des charges Ă  respecter pour mĂ©riter, chaque annĂ©e, le fameux label AB Il n'y a aucun dĂ©sherbage chimique comme le fameux glyphosate, tout est mĂ©canique avec la tonte ; pas d'insecticides ou de fongicides, tout est manuel. Pas d'engrais chimiques, on apporte aux arbres des engrais organiques », liste le jeune homme. A cela s'ajoute aussi un terrain certifiĂ© en bio Ă  l'origine. Les arbres produits sur les 5 ha de l'exploitation et affichant une taille de 80 cm Ă  2,50 mĂštres sont avant tout proposĂ©s dans des magasins spĂ©cialisĂ©s en produits bio, mais Ă©galement des jardineries ou des Ă©coles, via des associations de parents d'Ă©lĂšves. Le rayon de vente est centrĂ© sur le Puy-de-DĂŽme, notamment Ă  Clermont-Ferrand ou Thiers. Les deux frĂšres seront ainsi au magasin de producteurs Aux Champs, 19 rue de Clermont au Moutier Ă  Thiers pour une vente directe ce vendredi, de 15 heures Ă  19 heures et samedi, de 9 heures Ă  13 heures. Une occasion d'avoir chez soi un peu de la montagne thiernoise, le label bio en plus. De quoi faire retrouver au PĂšre NoĂ«l un habit vert. Des conseils pour bien choisir son sapin de NoĂ«l La forme Il faut que le sapin ait une belle forme conique. On les taille pour qu'ils soient beaux ». Le type de sapin c'est plutĂŽt vers le Nordmann que semble se diriger le consommateur. Maurin Lantenois estime sa durĂ©e de vie Ă  un mois dans la maison. L'Ă©picĂ©a, lui, aura une odeur plus marquĂ©e mais ses aiguilles tiendront moins longtemps. François Jaulhac EARL L'Aiguille Bio, lieu-dit Lestrade, 63300 Escoutoux. Site web
Unarbre rustique: le sapin Le sapin fait partie des catégories suivantes: Plantes à feuillage persistant Les arbres Plantes rustiques Plantes à baies décoratives Plantes médicinales Plantes épineuses ou piquantes . Famille,
Le sapin est un grand conifĂšre que l’on confond souvent avec l’épicĂ©a mesurant de 10 Ă  30m de haut et de 6 Ă  15m de large. Sa silhouette gĂ©nĂ©rale en forme de cĂŽne est trĂšs harmonieuse et gĂ©omĂ©trique. Son feuillage persistant est trĂšs coriace. Le bois du sapin est utilisĂ© en charpenterie et en menuiserie pour la fabrication de parquets. Il sert aussi Ă  la fabrication de la pĂąte Ă  papier. Le plus vieil arbre du monde connu est un sapin ĂągĂ© de plus de 9 550 ans. Il a Ă©tĂ© dĂ©couvert par les chercheurs suĂ©dois dans le nord du pays. Cette incroyable longĂ©vitĂ© s’explique par la capacitĂ© du sapin Ă  se cloner lui-mĂȘme dĂšs qu’une tige meurt, une nouvelle Ă©merge du mĂȘme stock racinaire , a expliquĂ© Kullman Ă  National Geographic donc, l’arbre a une espĂ©rance de vie trĂšs longue. . Bienfaits PrĂšs d’un sapin, la respiration s’allĂšge et se fait plus facile ! Le sapin est un prĂ©cieux fluidifiant des sĂ©crĂ©tions bronchiques, dans les cas d’affections des voies respiratoires. Il prĂ©sente, nĂ©anmoins, bien d’autres vertus mĂ©dicinales, notamment grĂące aux propriĂ©tĂ©s du pinĂšne contenu dans ses aiguilles traitement des douleurs, diminution des troubles gynĂ©cologiques, apaisement des brĂ»lures et des plaies
 IMPORTANT L’ensemble des informations mentionnĂ©es sur les bienfaits des arbres n’est donnĂ© qu’à titre indicatif et ne peut en aucun cas remplacer un avis mĂ©dical prĂ©cis pour chaque personne. Veuillez consulter votre pharmacien ou praticien avant tout usage. Lessolutions pour LE SAPIN FAIT PARTIE DE CETTE FAMILLE D ARBRES de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres mots utiles. Outils Utiles . Wordle Mots CroisĂ©s GĂ©nĂ©rateur d'Anagrammes CrĂ©e des mots avec les lettres que tu as Ă  ta disposition RĂ©pondre Classement. Codycross; DĂ©finitions du Jour; Les plus recherchĂ©s.

Le sapin blanc, d'une hauteur comprise entre 30 et 50 m, est un arbre prĂ©sent dans toutes nos montagnes oĂč il forme, avec le hĂȘtre, un Ă©tage de vĂ©gĂ©tation Le sapin blanc Abies alba fait partie de la famille des pinacĂ©es. Il s'appelle Ă©galement sapin commun », sapin pectinĂ© » ou plus simplement sapin », voire parfois sapin argentĂ© ». Description botanique du sapin blancIl s'agit de l'arbre europĂ©en le plus haut, son tronc pouvant atteindre aussi 2 m de diamĂštre. Son port comprend une cime d'abord conique et pointue, puis ovoĂŻde et, enfin, Ă©talĂ©e. Son tronc est droit et ses branches horizontales. Son Ă©corce est lisse, gris argentĂ©, comprend de petites poches de rĂ©sine, puis se crevasse avec l'Ăąge. Ses feuilles sont des aiguilles de couleur vert foncĂ© au-dessus et sont marquĂ©es par une forte nervure centrale en dessous, sĂ©parant deux bandes blanc argentĂ©. Ses fleurs mĂąles, situĂ©es sous les rameaux, sont de petits chatons coniques jaune vif, tandis que ses fleurs femelles, qui donneront des cĂŽnes, sont vertes et naissent Ă  la partie supĂ©rieure des rameaux. Ses cĂŽnes sont dressĂ©s et Ă  maturitĂ©, ils forment des graines ailĂ©es qui se libĂšrent tandis que des Ă©cailles se dĂ©tachent une Ă  sapin blanc de dĂ©veloppe dans les massifs montagneux de la France, notamment dans les Vosges, mais aussi en Corse et dans d'autres pays europĂ©ens. Exigences culturales du sapin blancCette espĂšce prĂ©fĂšre les situations ombragĂ©es, craint la sĂ©cheresse, d'oĂč sa localisation sur les versants exposĂ©s au nord, surtout dans les rĂ©gions mĂ©ridionales. Utilisation Le bois du sapin blanc est blanc, d'oĂč son nom, lĂ©gĂšrement rosĂ© et fort apprĂ©ciĂ© pour rĂ©aliser des charpentes et des produits de Michel CaronEn savoir plus Question / rĂ©ponse inspirĂ©e du livre Ă©crit par Michel Caron - Le jardin d'agrĂ©ment - Éditions Ouest-France, n'hĂ©sitez pas Ă  acheter le par ce que vous venez de lire ?

Durantcette pĂ©riode de fĂȘte, des millions d’arbres sont vendus partout dans le monde. En 2013, prĂšs de 6,5 millions de sapins ont Ă©tĂ© vendus rien qu’en France, dont 5,6 millions d’arbres naturels et 0,9 million synthĂ©tiques. DĂ©corer le sapin en famille fait partie de la tradition de NoĂ«l. En bois ou en plastique, le sapin se pare Les arbres les plus hauts du monde ne dĂ©passent guĂšre les 100 mĂštres. Mais qu'est-ce qui les empĂȘche de grandir indĂ©finiment ? Voici pourquoi vous ne verrez jamais un sapin de 200 Ă  un humain, l'arbre connaĂźt une croissance continue tout au long de sa vie. C'est d'ailleurs en mesurant son nombre de cernes que l'on peut calculer son Ăąge la mĂ©thode de datation est la dendrochronologie. L’arbre le plus grand, un sĂ©quoia Ă  feuilles d'if Sequoia sempervirens, grandit ainsi de 25 cm par an en moyenne. Pour autant, le plus haut spĂ©cimen connu mesure 115,55 mĂštres et l'on n'a jusqu'ici jamais trouvĂ© d'arbre dĂ©passant les 120 de l’arbre plus il est grand, plus il risque l’emboliePour transporter l'eau et les nutriments depuis les racines jusqu'aux feuilles, l’arbre utilise deux mĂ©canismes l’évapotranspiration, qui aspire les molĂ©cules d'eau vers les feuilles, et la capillaritĂ©. La sĂšve brute circule dans les trachĂ©ides, des cellules mortes qui possĂšdent des valves pour faire circuler l'eau vers le haut. Or, plus l'arbre est haut, plus la pression diminue Ă  l'intĂ©rieur de ces trachĂ©ides en raison de la gravitĂ©. Lorsque la pression est trop faible, l'arbre risque un phĂ©nomĂšne de cavitation appelĂ©e embolie du xylĂšme », c'est-Ă -dire la formation de bulles d'air dans les vaisseaux qui empĂȘchent le passage de la se prĂ©munir de cette cavitation, l'arbre rĂ©duit la taille des trachĂ©ides dans les parties hautes pour augmenter la pression dans les cellules. Mais ce rĂ©trĂ©cissement a un prix moins d'eau parvient jusqu'aux feuilles, lesquelles, en consĂ©quence, rĂ©duisent leur photosynthĂšse et donc la croissance et l'Ă©vapotranspiration. Au-delĂ  d'une certaine taille, les cellules sont tellement Ă©troites que plus aucune goutte d'eau ne parvient aux branches qui dĂ©pĂ©rissent et arbres les plus hautsUne Ă©tude publiĂ©e dans la revue Nature en 2004 estime que la taille maximale d'un sĂ©quoia gĂ©ant est ainsi limitĂ©e Ă  122 ou 130 m. Une autre Ă©tude de 2008 publiĂ©e dans PNAS porta sur le sapin de Douglas, l'un des autres conifĂšres pouvant atteindre des tailles record ; celui-ci parvient Ă  une hauteur maximale thĂ©orique de 138 mĂštres entre 131 m et 145 m en prenant en compte la marge d'erreur. Le plus haut sapin de Douglas connu, situĂ© Ă  Coos County, dans l'Oregon États-Unis, mesure aujourd'hui 99,7 m. Le Centurion, dans la vallĂ©e de l'Arve, en Australie, est lui le plus grand eucalyptus vivant et mesure 99,8 m de 15 arbres remarquables Ă  protĂ©gerLe chĂȘne d’Henri IV dans le Tar-et-Garonne Dans les traditions populaires, on retrouve souvent nos vieux arbres comme compagnons provisoires d’un hĂ©ros de l’histoire de France. Saint Louis rendait la justice sous un chĂȘne, Jeanne d’Arc priait prĂšs d’un tilleul et NapolĂ©on observait les champs de bataille depuis des points de vue ornĂ©s d’un grand arbre servant de repĂšre. PrĂšs de la commune de Merles, dans le Tarn-et-Garonne, une fontaine abreuva en 1579 le bon roi Henri IV, de passage sur ces terres. Le gros chĂȘne, qui domine le site, accueillit-il le Vert-Galant pour un repos rĂ©parateur, on peut l’imaginer. Toujours est-il que le chĂȘne est depuis longtemps appelĂ© au pays le chĂȘne d’Henri arbre est un chĂȘne pĂ©donculĂ©, appartenant Ă  la famille des FagacĂ©es, prĂ©sent dans tout l’hĂ©misphĂšre Nord mais prĂ©fĂ©rant les altitudes infĂ©rieures Ă  mĂštres. Ce Quercus robur, chĂȘne robuste, peut dĂ©passer les 40 mĂštres de hauteur et son envergure est tout aussi impressionnante. Il vit gaillardement jusqu’à 500 ans et peut atteindre le millĂ©naire. Le bois de chĂȘne est un matĂ©riau majeur dont les qualitĂ©s sont remarquables en charpenterie, en menuiserie, en tonnellerie ; Ă©videmment, il est incontournable en Ă©bĂ©nisterie. C’est un bois de cheminĂ©e qui chauffe bien et se consume lentement. Ses fruits, les glands, nourrissent les cochons et les sangliers. Autrefois, les tanneries rĂ©cupĂ©raient les Ă©corces pour le tannage du cuir. Enfin, la sciure de chĂȘne a fait les beaux jours de l’industrie papetiĂšre.© Georges Feterman, Futura L'Érable de Montpellier dans les Deux-SĂšvres La belle forĂȘt de ChizĂ©, Ă©tablie non loin de Niort, rĂ©serve quelques belles dĂ©couvertes aux visiteurs. Elle abrite notamment l’un des rares parcs animaliers, le ZoodyssĂ©e, entiĂšrement dĂ©diĂ© Ă  la dĂ©couverte et Ă  la connaissance des animaux des forĂȘts françaises, des cervidĂ©s aux sangliers, des petits mustĂ©lidĂ©s belettes, martres, etc. aux grands prĂ©dateurs europĂ©ens, tels le lynx ou le loup. La particularitĂ© Ă©cologique du massif de ChizĂ© rĂ©side dans la prĂ©sence des hĂȘtres, prĂ©fĂ©rant les climats plutĂŽt froids et humides, alors que le climat niortais ou poitevin est d’une grande douceur. C’est justement un arbre du sud, aux exigences opposĂ©es Ă  celles du hĂȘtre, qui attire l’attention, Ă  quelques centaines de mĂštres du parc animalier, dans le village de en question est un Ă©rable de Montpellier aux dimensions exceptionnelles 3,45 mĂštres de circonfĂ©rence, dont le port est d’une grande rĂ©gularitĂ© et d’une belle esthĂ©tique, au milieu d’une prairie. Son Ăąge est difficile Ă  estimer, mais de telles dimensions pour un arbre qui, dans notre pays, reste plutĂŽt Ă  l’état d’arbuste laissent prĂ©sager un Ăąge de plusieurs centaines d’ Ă©rable est une Ă©nigme, tant par son envergure que son Ăąge improbable car c’est un arbuste gĂ©nĂ©ralement de petite taille, Ă  l’état naturel d’en moyenne 5 mĂštres, et de 10 mĂštres, s’il est cultivĂ©. Et sa longĂ©vitĂ© n’excĂšde pas 150 de Montpellier Acer monspessulanum L. est un arbre de la famille des le trouve dans le pourtour mĂ©diterranĂ©en, dans la garrigue mĂ©ridionale, ou sous les climats aux hivers doux. En automne, il se distingue de façon spectaculaire par les couleurs Ă©clatantes de son feuillage, rouge et or.© Georges Feterman, Futura Les platanes du MusĂ©e PĂ©trarque dans le Vaucluse La jolie commune de Fontaine-de-Vaucluse, installĂ©e au bord de la Sorgue, est fiĂšre de ses deux cĂ©lĂ©britĂ©s. Le poĂšte PĂ©trarque y vĂ©cut au XIVe siĂšcle, dĂ©ployant son talent dans ce vallon bĂ©ni des dieux. Mais la plupart des visiteurs viennent pour admirer la rĂ©surgence qui, sortant en flots irrĂ©guliers du pied de la falaise calcaire, alimente la riviĂšre Sorgue d’une eau pure, sortie d’un rĂ©seau souterrain en visite dans le village provençal, il ne faut pas oublier de pĂ©nĂ©trer, par un discret passage couvert, dans le jardin du musĂ©e PĂ©trarque. Six platanes monumentaux semblent y danser une folle sarabande, les branches disposĂ©es vers le haut, comme pour faire la ronde. Leur Ăąge est estimĂ© Ă  200 ans, et leur disposition laisse entrevoir un choix esthĂ©tique du crĂ©ateur du jardin. Dans celui-ci, d’autres arbres provençaux attirent Ă©galement l’attention. AprĂšs cette visite horticole, celle du musĂ©e PĂ©trarque s’impose, pour connaĂźtre les liens entre le poĂšte et le en France en 1660, le platane fait partie de la famille des Platanaceae, qui comprend une dizaine d’espĂšces, la plus rĂ©pandue Ă©tant celle d’un hybride, le platane commun Platanus acerifolia, issu du croisement d'un platane d'Occident Platanus occidentalis, originaire des États-Unis, avec un platane issu d'Asie Mineure et des Balkans Platanus orientalis. Sa silhouette aĂ©rienne nous est familiĂšre. On rencontre le platane le long des routes, son tronc poussant bien droit est idĂ©al pour constituer des allĂ©es rectilignes ou orner les places de villages. Il tolĂšre bien l’environnement urbain dont il supporte la pollution. D’une croissance rapide en sol profond et humide, le platane peut atteindre 30 mĂštres de hauteur. Il supporte bien la taille sĂ©vĂšre d’oĂč sa prĂ©sence aussi en ville. ApprĂ©ciĂ© aussi son bois clair, dur et solide, c’est un matĂ©riau intĂ©ressant pour l’ébĂ©nisterie, d'une combustion propre.© Georges Feterman, Futura Le hĂȘtre monumental du Tarn La montagne Noire doit son nom Ă  l’impressionnante couverture forestiĂšre de ses sommets granitiques arrondis. En liaison avec la rudesse du climat, deux essences se taillent la part du lion le sapin et le hĂȘtre. Quelques vieux sujets ont Ă©chappĂ© Ă  l’exploitation forcenĂ©e du XIXe siĂšcle, destinĂ©e Ă  fournir du bois aux multiples petites industries installĂ©es dans les vallĂ©es. L’un d’entre eux dresse sa fascinante silhouette prĂšs des ruines de la chapelle de Saint-Jammes de Bezaucelle, sur la commune de SorĂšze. Sa circonfĂ©rence de 6 mĂštres fait de lui le plus gros arbre de la montagne Noire, laissant imaginer un Ăąge de plusieurs centaines d’ le chĂȘne et le chĂątaignier, le hĂȘtre Fagus sylvatica appartient Ă  la famille des FagacĂ©es. C’est un arbre Ă©lancĂ©, qui peut atteindre 30 Ă  50 mĂštres de hauteur, surtout dĂ©veloppĂ© en Europe centrale, en plaine et en montagne. Le plus spectaculaire est sa variante, le hĂȘtre pourpre, bel arbre d’ornement, d’une trĂšs grande Ă©lĂ©gance. De rares sujets, millĂ©naires, ont Ă©tĂ© repĂ©rĂ©s dans la Marne ; cet arbre s’est adaptĂ© aux variations climatiques depuis la nuit des temps, des feuilles fossiles attestant sa prĂ©sence sur Terre depuis au moins cinq millions d’annĂ©es. D'un blanc rosĂ©, lourd, dur et homogĂšne, son bois est excellent pour les travaux de menuiserie et d'Ă©bĂ©nisterie, ainsi que pour le chauffage.© Georges Feterman, Futura Le platane du chĂąteau de la BĂ»cherie dans l’Oise CachĂ© dans le parc du chĂąteau de la BĂ»cherie, qui se visite au moment des journĂ©es du patrimoine, un gros platane d’Orient Ă©merveille tous ceux qui ont la chance de l’approcher Ă  cette occasion. Ses dimensions exceptionnelles 8,30 mĂštres de circonfĂ©rence font de cet arbre un des gĂ©ants d’Île-de-France, qui pourrait approcher les 500 ans. Certaines de ses branches charpentiĂšres sont si lourdes qu’elles reposent naturellement au sol, tentant de marcotter, et donc de s’enraciner, comme savent le faire les Platanus Orientalis a reçu le label d’arbres remarquables par l’association ARBRES. PlantĂ© sous Louis XIV, ce bel arbre a une circonfĂ©rence de 8,30 mĂštres, une hauteur de 38,40 mĂštres, avec une emprise au sol Le platane peut avoir une longĂ©vitĂ© exceptionnelle pouvant aller jusqu’à ans. Introduit en France en 1660, il fait partie de la famille des Platanaceae, qui comprend une dizaine d’espĂšces, la plus rĂ©pandue Ă©tant celle d’un hybride, le platane commun, issu du croisement d'un platane d'Occident Platanus occidentalis, originaire des États-Unis, avec un platane issu d'Asie mineure et des Balkans Platanus orientalis.© Georges Feterman, Futura Le cĂšdre pleureur des Hauts-de-Seine Il y a 150 ans, le pĂ©piniĂ©riste, Gustave Croux observa, dans ses jardins de ChĂątenay-Malabry 92, un bien Ă©trange cĂšdre dont les branches retombaient vers le bas. Lorsque survient ainsi ce que l’on appelle aujourd’hui une mutation », deux possibilitĂ©s s’affrontent. La premiĂšre consiste Ă  Ă©liminer cet arbre laid et bizarre, qui a la mauvaise idĂ©e de retomber vers le sol au lieu de se diriger vers la lumiĂšre. Le pĂ©piniĂ©riste considĂ©ra au contraire, deuxiĂšme possibilitĂ©, que ce variant gĂ©nĂ©tique pouvait avoir un avenir commercial, sĂ©duisant les jardiniers par sa forme originale, ce qui se vĂ©rifia largement par la suite. L’arbre originel » est toujours vivant, devenu au fil des temps une merveille vĂ©gĂ©tale, occupant largement l’espace dans l’arboretum du parc de la VallĂ©e-aux-Loups 92. À Orthez 64, un autre cĂšdre pleureur extraordinaire lui fait concurrence par sa beautĂ© et l’originalitĂ© de son tronc cĂšdres sont des conifĂšres de taille imposante de la famille des PinacĂ©es, originaires du Moyen Orient, d’Afrique du Nord et de l’Himalaya. Ce Cedrus atlantica Glauca Pendula photo est une sous-espĂšce du cĂšdre de l’Atlas, lui-mĂȘme sous-espĂšce du cĂšdre du Liban. Ce Cedrus libani se reconnait par la forme tabulaire au sommet qu’il prend Ă  sa maturitĂ©. Il figure sur le drapeau du Liban dont il est l’emblĂšme. Le cĂšdre du Liban s’est acclimatĂ© en Europe oĂč il a Ă©tĂ© introduit en 1650. On peut toujours admirĂ© celui qui s’épanouit au jardin des Plantes, Ă  Paris, et qui n’était en 1734, qu’un jeune plant ramenĂ© par le botaniste, Bernard de Jussieu. Quant au cĂšdre de l’Himalaya, il se reconnaĂźt par sa cime conique et ses branches retombantes lui donnent un aspect pleureur. PrĂ©sent sur Terre depuis la nuit des temps, le cĂšdre Ă©tait dĂ©jĂ  utilisĂ© par les Égyptiens pour les sarcophages, son bois est quasiment imputrescible, trĂšs odorant, et son huile essentielle possĂšde de multiples propriĂ©tĂ©s.© Georges Feterman, Futura Les cormiers du Bas-Rhin La commune alsacienne de Marmoutier, blottie aux pieds des Vosges, tente de prĂ©server un patrimoine arborĂ© exceptionnel. MĂȘme si de nombreux cormiers ont malheureusement disparu, remplacĂ©s par une agriculture dĂ©vorante, il reste encore beaucoup de ces vieux arbres, 36 exactement, autrefois rassemblĂ©s en vergers de production. L’un d’entre eux est particuliĂšrement spectaculaire, dĂ©passant les 3,50 mĂštres de circonfĂ©rence et les 250 ans d’ñge. L’utilisation des fruits distillĂ©s pour produire du schnaps ne permet pas d’expliquer les nombreux cormiers autour de Marmoutier. Il est probable que le bois de cormier a servi pour les tablettes d’imprimerie des moines de l’abbaye voisine, qui s’étaient spĂ©cialisĂ©s dans cette activitĂ©. Une association locale, Le bonheur est dans le prĂ© », agit au quotidien pour prĂ©server ce riche patrimoine cormier, en raison de ses dimensions, de sa taille et de sa grande beautĂ©, a Ă©tĂ© labellisĂ© Arbre remarquable de France », en 2016. Le Cormier ou Sorbier domestique Sorbus domestica L. est un arbre de plus en plus rare, il est considĂ©rĂ© comme une espĂšce en danger en Suisse et en Autriche. Il fait partie de la famille des RosacĂ©es. Contrairement au sorbier des oiseleurs, cet arbre est une espĂšce mĂ©ridionale, originaire du Sud de l'Europe puis, qui s’est dispersĂ©e dans le reste de notre continent sous la Rome antique. Autrefois, le cormier Ă©tait cultivĂ© en tant qu'arbre fruitier, ses cormes Ă©tant particuliĂšrement apprĂ©ciĂ©es. Les Romains les faisaient fermenter pour en tirer une boisson ressemblant au cidre. Son bois, trĂšs dur et au grain compact, est employĂ© pour rĂ©aliser des gravures et dans la fabrication des manches d’outils et des outils de traçage.© Georges Feterman, Futura Les vieux ifs de la Manche La tradition des ifs funĂ©raires trouve, dans le dĂ©partement de la Manche, son plein Ă©panouissement. Beaucoup de cimetiĂšres paroissiaux, tous situĂ©s prĂšs de l’église du village, possĂšdent un vieil if, parfois millĂ©naire, tĂ©moin de rites ancestraux oĂč l’arbre Ă©tait plantĂ© sur la tombe des notables, bien avant la christianisation de ces lieux de peut se faire une idĂ©e de l’ñge de ces arbres vĂ©nĂ©rables en s’appuyant sur le fait que les ifs grossissent mais ce n’est qu’une moyenne d’environ 1 mĂštre par siĂšcle. Un if de 10 mĂštres de circonfĂ©rence approche ainsi le millĂ©naire ! Citons quelques vedettes, perdues entre pays de Vire et Cotentin. À Brix et Montgardon, les ancĂȘtres ont beaucoup souffert, tandis qu’à La Lucerne-d’Outremer, Nicorps et Le Chefresne, ils se portent assez bien. Le plus vieil if du dĂ©partement est sans conteste celui de Saint-Ursin. EntiĂšrement creux, son tronc de 9,3 mĂštres de circonfĂ©rence protĂšge les enfants contre les maladies !Souvent considĂ©rĂ© comme un rĂ©sineux, l'if Taxus baccata fait partie de la famille des TaxacĂ©es. Il mesure entre 8 et 10 mĂštres, de croissance lente, mais certains sujets ont atteint des hauteurs d’environ 15 mĂštres et pour certains, l’ñge vĂ©nĂ©rable de ans. D’allure trapue et d’un port arrondi, son bois est souple, utilisĂ© autrefois pour la fabrication des arcs. Mais ce que l’on aime plus chez cet arbre, ce sont les rĂ©alisations, comme avec le buis, de topiaires qui donnent du rythme et de la vie aux jardins Ă  la française.© Georges Feterma, Futura Les tilleuls de l'abbaye de Noirlac dans le Cher Ils sont 29, ĂągĂ©s de 300 ans, formant une allĂ©e majestueuse dans le parc de l’abbaye cistercienne de Noirlac. Tous ces tilleuls magnifiques ont Ă©tĂ© probablement taillĂ©s en mĂȘme temps, car ils forment une voĂ»te homogĂšne derriĂšre l’abbaye. En parcourant la nef austĂšre et rigoureuse de l’édifice, soutenue par d’énormes piliers romans, on est saisi par la similitude entre son aspect et celui de l’alignement de tilleuls, rythmĂ© par les troncs imposants des arbres chaque arbre n’appartient pas Ă  la famille restreinte des plus vieux arbres de France, mais l’alignement est incontestablement l’un des plus anciens de notre pays. Il est souvent difficile de conserver dans son intĂ©gritĂ© un tel ensemble, et le renouvellement s’impose alors comme une nĂ©cessitĂ©. Si vous passez par Noirlac, recueillez-vous et priez pour que ce bel alignement demeure longtemps encore respectĂ© dans son n’a pas en mĂ©moire un tilleul et son parfum au printemps ? Ce tilleul Ă  grandes feuilles Tilia platyphyllos est un grand arbre faisant partie de la famille des TilliacĂ©es. Il mesure entre 30 Ă  40 mĂštres, son cycle de vie peut aller jusqu’à ans ! Poussant dans les rĂ©gions tempĂ©rĂ©es d’Europe, il fut longtemps l’arbre du centre des villages, en France comme en Allemagne. Le tilleul est multi-usage employĂ© pour la petite menuiserie, recherchĂ© pour ses infusions et pour son miel, apprĂ©ciĂ© pour ses propriĂ©tĂ©s Ă©mollientes sur la cousin, le tilleul Ă  petites feuilles, Tilia cordata, poussant lui Ă  l’état spontanĂ©, fut choisi en France pour incarner les valeurs de la RĂ©publique Ă  la RĂ©volution française.© Georges Feterman, Futura Le cade tourmentĂ© de l’Aude Difficile de donner un Ăąge Ă  ce vieux genĂ©vrier, perdu dans la garrigue du pays des CorbiĂšres. Quand il vit le jour, il y a plusieurs siĂšcles, le paysage devait ĂȘtre bien diffĂ©rent autour de lui. La patte » de l’homme marquait beaucoup plus les paysages ruraux, dans lesquels chaque parcelle Ă©tait cultivĂ©e. Il y a dĂ©sormais moins de monde dans les campagnes, et le vieux cade pourrait le raconter. Il cache son tronc tourmentĂ© au milieu des garrigues, prospĂ©rant sur un sol maigre et calcaire. Selon les anciens du village, il doit sa forme toute tordue Ă  la neige qui, par son poids, fit rompre la partie supĂ©rieure du tronc. AprĂšs cette pesante Ă©preuve, l’ancĂȘtre reprit sa croissance de plus belle, en changeant de direction, anticipant peut-ĂȘtre d’autres catastrophes. En 2016, il fut dĂ©signĂ© arbre de l’annĂ©e » pour le dĂ©partement de l’Aude Ă  l’issue d’un concours cade Juniperus oxycedrus ou genĂ©vrier cade est prĂ©sent dans les zones mĂ©diterranĂ©ennes, il est caractĂ©ristique de la garrigue provençale et du maquis. Il se plait dans les terres rocailleuses et arides, calcaires et acides. Rustique, l’arbrisseau peut atteindre des hauteurs de 14 mĂštres mais, gĂ©nĂ©ralement, il se contente de dimensions plus fruits sont des baies apprĂ©ciĂ©es pour la fabrication des alcools. Le bois de cade est rĂ©putĂ© pour sa duretĂ© et pour ĂȘtre quasiment imputrescible. Il est aussi travaillĂ© en tournerie tournage sur bois qui rĂ©vĂšle ses veines. Il est utilisĂ© pour la fabrication des becs de flĂ»te. Le cade exhale un parfum typique et Ă©tait autrefois utilisĂ© pour ses propriĂ©tĂ©s cicatrisantes, antiseptiques et dĂ©sinfectantes. L’huile essentielle de cade est utilisĂ©e en aromathĂ©rapie.© Georges Feterman, Futura Le chĂątaignier millĂ©naire du FinistĂšre Le plus gros chĂątaignier de Bretagne 14 mĂštres de circonfĂ©rence se cache sur un terrain de camping, entre Combrit et Pont-LabbĂ©. Il est indispensable de demander l’autorisation des propriĂ©taires du Camping des ChĂątaigniers pour approcher le colosse. L’aspect dĂ©structurĂ© de ses tissus vĂ©gĂ©taux et ses dimensions exceptionnelles plaident pour un arbre millĂ©naire. La surprise est de taille en dĂ©couvrant les jeunes pousses toutes rĂ©centes qui s’échappent du tronc tourmentĂ©. Du jeune sur du trĂšs vieux, le monde vĂ©gĂ©tal est vraiment incroyable, d’autant plus que le vieux chĂątaignier continue Ă  fleurir et Ă  produire des chĂątaignes, aprĂšs mille ans de bons et loyaux services. Les anciens propriĂ©taires de cette ferme reconvertie racontaient que l’ancĂȘtre avait brĂ»lĂ© Ă  plusieurs reprises, survivant Ă  chaque fois au dĂ©sastre avec une incroyable capacitĂ© de cela fait plus de printemps que ce colosse vĂ©gĂ©tal fleurit ! Estimation faite par dendrochronologie. En France, et probablement dans le monde, on ne connaĂźt pas vraiment de concurrent Ă  ce Castanea sativa, vivant approximativement depuis l’époque de l’empereur Charlemagne, vers l’an 800. Quelle santĂ© ! Au plus fort de sa splendeur, la plus grosse branche mesurait 6 mĂštres de circonfĂ©rence. Une petite baisse de rĂ©gime cependant, avec un tour de taille de 14 mĂštres aujourd’hui, contre 21 en 1932. Il est difficile de se reprĂ©senter l’ampleur de sa ramure couvrant une surface de 314 m2 et d’un diamĂštre d’environ 21 mĂštres. Son tronc est court, bosselĂ©, craquelĂ©, creusĂ©, brĂ»lĂ© si profondĂ©ment qu’il a fini par prendre un aspect minĂ©ral. Mesurant 16 mĂštres de haut, il est le dernier survivant de cette chĂątaigneraie bretonne maintenant disparue qui fut classĂ©e, en 1910, Monuments historiques naturels par le prĂ©sident Doumergue. Ses 23 autres congĂ©nĂšres furent rĂ©duits Ă  l’état de combustible et brĂ»lĂ©s durant la seconde guerre mondiale.© Georges Feterman, Futura Le chĂȘne sur son rocher corse Entre le col de Bavella et le village de Solenzara, sur le bord de la D 268, une Ă©trange chimĂšre attire l’attention. Le couple, il faut l’avouer, est insolite ! Un vieux chĂȘne pubescent s’est implantĂ© dans une fissure d’un bloc de granite. Si la racine principale plonge effectivement dans la terre en Ă©tirant au maximum sa structure, l’écorce du chĂȘne pluricentenaire s’est adaptĂ©e aux circonstances. Elle enveloppe le rocher comme le ferait un escargot gĂ©ant avec son pied dĂ©formable. Ce lien fort entre le roc et les tissus vĂ©gĂ©taux n’est pas rare en Corse, oĂč les chaos granitiques abondent, mais un tel Ă©tirement des tissus vĂ©gĂ©taux reste exceptionnel, donnant toute son originalitĂ© au vieux chĂȘne pubescent Quercus pubescent, de la famille des fagacĂ©es, est une espĂšce qui favorise le dĂ©veloppement des truffes. Il peut mesurer entre 10 et 25 mĂštres de haut. Son feuillage est marcescent, c’est-Ă -dire que les feuilles mortes ne tombent pas et sont expulsĂ©es par les nouvelles. L'existence de poils courts et mous sur leur face infĂ©rieure et sur les jeunes rameaux est une adaptation de l'arbre Ă  la sĂ©cheresse, il prĂ©sente d’ailleurs une bonne rĂ©sistance aux incendies. Parfois appelĂ© chĂȘne blanc de Provence », ce chĂȘne ne se rencontre ni en Bretagne, ni dans les Landes. Il est prĂ©sent surtout dans l'Europe du Sud et le Moyen-Orient.© Georges Feterman, Futura Les chĂątaigniers millĂ©naires de la Corse-du-Sud Le village de Zonza est bien connu des randonneurs qui se dirigent vers les sublimes aiguilles de Bavella, autour desquelles on admire d’impressionnants pins Laricio dĂ©formĂ©s par les vents dominants. De part et d’autre du village, de vieux chĂątaigniers dĂ©ploient leur houppier depuis plus de mille ans. Il s’agit certes d’une estimation, mais la circonfĂ©rence du tronc, plus de 10 mĂštres, permet de penser qu’il s’agit bien d’arbres millĂ©naires. L’un d’eux se dresse dans une prairie privĂ©e ne pas y pĂ©nĂ©trer face Ă  l’auberge du Mouflon-d’Or. L’autre se situe en contrebas du village, sur la route de Bavella. Il faut repĂ©rer une borne rouge d’incendie, et emprunter le petit chemin qui part sur la gauche de la route. Le choc Ă©motionnel est assurĂ© en dĂ©couvrant le tronc monumental et ses immenses Castanea sativa, de la famille des FagacĂ©es, est un arbre majestueux, de grande ampleur qui ne fleurit qu’au bout de sa vingtiĂšme annĂ©e. Le chĂątaignier peut ĂȘtre millĂ©naire. L’Europe est sa zone de rĂ©partition ; cette espĂšce couvre hectares du territoire français. Durable et solide, son bois est utile dans la construction, le chauffage, la menuiserie et l’ébĂ©nisterie, il est aussi riche en tanins. Sa floraison est spectaculaire ; ses fruits, les chĂątaignes, sont comestibles ; raison pour laquelle dans certaines rĂ©gions, comme les CĂ©vennes, le chĂątaignier fut appelĂ© arbre Ă  pain » ou pain des pauvres » car ses fruits remplaçaient la farine de cĂ©rĂ©ales. Celle-ci fut longtemps la base de l’alimentation des Corses. Aujourd’hui, cette farine est utilisĂ©e pour la confection de pĂątisseries et de crĂȘpes. La culture de chĂątaigniers et de ses fruits s’appelle la castanéïculture. Les chĂątaignes se dĂ©gustent en hiver sous diverses prĂ©sentations marrons glacĂ©s, grillĂ©s ou rĂŽtis avec la dinde de NoĂ«l.© Georges Feterman, Futura Le pistachier lentisque de la Corse PrĂšs d’une vieille bĂątisse du joli village de Ghisonaccia, Élise, qui rĂ©sidait ici depuis quelques annĂ©es, avait bien repĂ©rĂ© quelques branches mortes Ă©mergeant d’un sol remblayĂ© par des travaux de terrassement. PoussĂ©e par la curiositĂ©, elle fit dĂ©gager les remblais en question pour comprendre d’oĂč venaient ces branches. Tel un trĂ©sor archĂ©ologique, elle venait de dĂ©couvrir un pistachier lentisque monumental, qui avait survĂ©cu malgrĂ© l’ensevelissement qu’il avait subi. Le lentisque est plutĂŽt un arbuste du maquis corse, mais celui de Ghisonaccia, avec ses 3 mĂštres de circonfĂ©rence, pourrait ĂȘtre millĂ©naire ! Un sacrĂ© rescapĂ©, qui Ă©chappa ensuite Ă  un incendie, sauvĂ© par les pompiers d’extrĂȘme au mastic Pistacia lentiscus L. appartient Ă  la famille des AnacardiacĂ©es. C’est un arbuste au feuillage persistant typique de la garrigue provençale et du maquis des climats mĂ©diterranĂ©ens. La taille de cet arbrisseau varie entre de 3 et 6 mĂštres. Connu depuis l’antiquitĂ©, cet arbrisseau est originaire des rĂ©gions du sud de l'Europe, de l'Asie et de l'Afrique, rĂ©gions oĂč son huile est toujours consommĂ©e de diverses façons. Si son petit fruit est comestible et apprĂ©ciĂ© aussi en confiserie, c’est surtout pour sa gomme naturelle, dĂ©gageant une forte odeur balsamique, que cet arbre est rĂ©putĂ©. Son efficacitĂ© thĂ©rapeutique, pour certaines affections, est connue depuis longtemps. Presque 200 grammes de rĂ©sine, jusqu’à 4 kilos pour les plus exceptionnels sujets, sont rĂ©coltĂ©s par an.© Georges Feterman, Futura Les oliviers du MusĂ©e Renoir dans les Alpes-Maritimes Dans le jardin de la villa des Collettes, de vieux oliviers accueillent les visiteurs. Ils font face au musĂ©e Auguste-Renoir, installĂ© dans la maison oĂč vĂ©cut le maĂźtre de 1907 Ă  1919, annĂ©e de sa mort. Les oliviers en question inspirĂšrent Renoir, qui les reprĂ©senta Ă  plusieurs reprises. Il n’est pas rare de voir aujourd’hui de jeunes artistes exercer leur talent devant les troncs noueux des ancĂȘtres vĂ©gĂ©taux. Il faut reconnaĂźtre que les silhouettes Ă©trangement torturĂ©es des vieux arbres attirent le regard et suscitent l’admiration. Leur grand Ăąge, estimĂ© Ă  plusieurs siĂšcles, explique sans doute leurs formes Ă©tranges, Ă  moins qu’ils n’aient voulu, par leurs torsions Ă©mouvantes, se faire aimer des les derniĂšres annĂ©es de sa vie, Auguste Renoir souffrait d’insupportables arthroses, qui lui dĂ©formaient les doigts et les articulations, comme autant de branches des oliviers. Il travailla ici jusqu’à ses derniĂšres heures, veillĂ© par les vieux oliviers, dont l’ñge est estimĂ© Ă  400 est un arbre fruitier qui, Ă  l’abri du vent, peut mesurer jusqu’à 20 mĂštres. C’est une sous-espĂšce de Olea europaea, de la famille des OlĂ©acĂ©es. L'olivier sauvage existait au Sahara, il y a environ ans avant notre Ăšre, pĂ©riode Ă  laquelle s’est installĂ© le climat mĂ©diterranĂ©en. Sa domestication remonterait Ă  Ă  avant notre Ăšre. ChantĂ© et cĂ©lĂ©brĂ© par les poĂštes depuis l’AntiquitĂ©, l’olivier est un symbole de paix et un arbre sacrĂ© dans les religions est aussi symbole de vie et de pĂ©rennité  Et pour cause, il peut vivre ans voire, davantage. Il nourrit le corps, le cƓur et l’esprit, avec ses olives, son huile et son bois dur qui fait le bonheur des sculpteurs et des Ă©bĂ©nistes.© Georges Feterman, Futura IntĂ©ressĂ© par ce que vous venez de lire ? 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