Jusquaux plus hauts sommets de l’État, la mobilisation citoyenne est donc mise en avant, confortant l’idĂ©e que la sĂ©curitĂ© est l’affaire de toutes et tous, y compris de la population. Suite Ă  une attaque Ă  la prĂ©fecture de police de Paris en octobre 2019, le prĂ©sident de la RĂ©publique Emmanuel Macron assume en ce sens : « Une sociĂ©tĂ© de
VoilĂ  un domaine que toutes les composantes de la sociĂ©tĂ© prennent Ă  bras-le-corps aujourd’hui en Guadeloupe c’est pourquoi je suis lĂ  » m’expliquait Ă  l’entrĂ©e du MĂ©morial’Act ce lundi 28 mars Ă  15 heures Roland A., chef d’entreprise, venu aux Assises de la SĂ©curitĂ© RoutiĂšre. J’ai des salariĂ©s et je me dois de les protĂ©ger des risques encourus ».Les chiffres en effet sont alarmants En 2021 dans notre Guadeloupe 461 accidents de la victimes de la route65 tuĂ©s sur nos routes dont 14 piĂ©tons, 20 motards, 5 cyclistes, 26 chiffres Ă  eux seuls parlent. La courbe est ascendante depuis quelques annĂ©es c’est pourquoi ces assises ont Ă©tĂ© mises en place pour qu’une prise de conscience se fasse authentiquement Ă  la fois collectivement et individuellement. AprĂšs les associations, les collectivitĂ©s, toutes les instances Ă©ducatives, scolaires, citoyennes, politiques, sanitaires, professionnelles et religieuses Ă©taient invitĂ©es Ă  donner leur avis et proposer des solutions pour endiguer ce flĂ©au. Les statistiques et les chiffres font froid dans le dos » dĂ©clarent les services prĂ©fectoraux. Il nous faut regarder les choses en face, et faire un travail de conscientisation, prĂ©vention et de formation » appuie Arlette Oxybel qui promeut Ă  tous les niveaux l’ aprĂšs-midi les entrepreneurs sont venus apporter leur expertise, conscients qu’ils sont que leurs collaborateurs et salariĂ©s sont souvent sur les routes. Nous avons 2480 kms de routes en Gwadloup, et nous avons eu 65 morts l’an dernier 1 mort tous les 38 kms ! Comment pouvons-nous dormir tranquilles ! » Le triptyque comportement, addiction, vitesse est le plus dangereux. C’est sur lui qu’il faut agir. Tous les Ă©tablissements scolaires d’enseignement en sont bien conscients. Le LEP de Blanchet par exemple est Ă  la proue du navire de cette Ă©ducation/prĂ©vention chaque annĂ©e des forums sont créés pour permettre aux jeunes de prendre conscience des dangers et de se responsabiliser les Ă©lĂšves ont la possibilitĂ© de faire l’apprentissage sur des simulateurs. L’Enseignement Catholique et les instances de l’Eglise veulent apporter leur pierre Ă  l’ Dieu et aimer l’Eglise, c’est aussi vouloir prĂ©server la famille, faire progresser la sociĂ©tĂ© dans le sens du bien commun et apporter la sĂ©curitĂ© et le bonheur autour de nous. Montre-moi comment tu conduis, je te dirai qui tu es ?» disait le pĂšre Guy Gaucher, quand il Ă©tait professeur de spiritualitĂ© au grand sĂ©minaire d’OrlĂ©ans avant d’ĂȘtre nommĂ© Ă©vĂȘque de Lisieux comment tu te conduis dans la vie et comment tu conduis sur la route. Il faut ĂȘtre concret. L’éducation spirituelle c’est aussi l’ancrage dans la vie concrĂšte. Ce pragmatisme du comportement Ă©lĂšve l’ñme ». N’hĂ©sitons pas dans toutes nos rĂ©unions de groupes, de formation, de mouvements, d’aumĂŽnerie, de catĂ©chĂšse
 de parler de la SĂ©curitĂ© RoutiĂšre ! Quel engagement de jeune chrĂ©tien prenez-vous aujourd’hui Ă  la suite du sacrement de Confirmation que vous recevez ? » avait demandĂ© Mgr Cabo aux jeunes confirmands de l’aumĂŽnerie Dom Helder Camara en 2007 Ă  St Jean Bosco. L’un deux avait rĂ©pondu je m’engage Ă  rendre ma Guadeloupe plus belle en faisant un effort de comportement Ă©cologique participer rĂ©guliĂšrement aux nettoyages des plages de ma commune ! » Et un autre je m’engage Ă  ne plus boire aucun alcool avant de prendre ma moto, et je m’engage Ă  faire en sorte que la sĂ©curitĂ© routiĂšre progresse chez nous en respectant les panneaux de circulation et les limitations de vitesse ! » Mgr Cabo les avait fĂ©licitĂ©s chaleureusement et citĂ©s en exemples continuez de vivre en chrĂ©tiens surtout, et revenez me voir rĂ©guliĂšrement pour me dire oĂč vous en ĂȘtes de votre engagement et de votre responsabilitĂ©, je serai heureux d’échanger avec vous ! »Jean-Marie Gauthier
LasĂ©curitĂ©, c’est avant tout un Ă©tat d’esprit. Assurer la sĂ©curitĂ© commence par une sĂ©rie de bonnes pratiques et un usage adĂ©quat des outils de protection existants.
Les spĂ©cialistes de la cybercriminalitĂ© se rĂ©unissent cette semaine Ă  Monaco avec pour ambition d'Ă©tendre Ă  l'ensemble de la population les comportements et rĂ©flexes qui permettront de mieux rĂ©sister Ă  des pirates informatiques de plus en plus audacieux. Mis Ă  jour le 3 oct. 2016 Se protĂ©ger, ça passe par des rĂšgles», explique Ă  l'AFP le directeur gĂ©nĂ©ral de l'Agence nationale de la sĂ©curitĂ© des systĂšmes d'information Anssi, Guillaume Poupard. Il y a des rĂšgles de conception des systĂšmes, des rĂšgles d'administration de ces systĂšmes, des rĂšgles de gouvernance, des rĂšgles de comportement de la part des agents... Quand vous appliquez toutes ces rĂšgles et que vous le faites proprement, ça ne garantit pas une sĂ©curitĂ© Ă  100%, mais il n'y a plus grand-chose qui passe», estime-t-il. Le propos peut paraĂźtre bien optimiste, alors qu'on apprend tous les jours ou presque que des cybercriminels arrivent Ă  se promener dans des systĂšmes informatiques les plus divers, volent des fichiers, dĂ©tournent de l'argent ou menacent de tout bloquer. Au sein des entreprises, il y a Ă©videmment un responsable de la sĂ©curitĂ© des systĂšmes d'information il est indispensable, mais pas suffisant. L'idĂ©e, c'est vraiment de se dire que chacun est acteur de cette cybersĂ©curitĂ© le PDG, le directeur juridique, le directeur financier... Chacun a un rĂŽle Ă  jouer», souligne-t-il. Y compris l'intĂ©rimaire, gĂ©nĂ©ralement oubliĂ© dans les procĂ©dures, alors qu'il a souvent accĂšs aux systĂšmes. Pas Ă©tonnant, dans ce contexte, que les Assises de la sĂ©curitĂ© et des systĂšmes d'information soient de moins en moins une rĂ©union de spĂ©cialistes. Quelque 2500 personnes y sont attendues de mercredi Ă  vendredi, Ă  Monaco. La menace reste des plus sĂ©rieuses, d'autant que le problĂšme de la sĂ©curitĂ© informatique a longtemps Ă©tĂ© nĂ©gligĂ©. L'État a identifiĂ© plus de 200 opĂ©rateurs d'importance vitale OIV, privĂ©s et publics, qui exploitent ou utilisent des installations jugĂ©es indispensables pour la survie de la Nation». La loi de prĂ©paration militaire les oblige dĂ©sormais Ă  suivre toute une sĂ©rie de rĂšgles trĂšs strictes pour faire face Ă  la menace cyber, sous la surveillance de l'Anssi. Rendre les attaques publiques Et pour les autres? Rien d'obligatoire, pour l'instant, mais du bon sens. Il y a des chefs d'entreprises qui viennent me voir pour me demander ce qu'ils doivent faire, alors qu'ils ne sont pas des OIV», raconte Guillaume Poupard. Et bien, la mĂȘme chose!» Les entreprises devront de toute façon rĂ©agir parce qu'une directive europĂ©enne va les obliger en 2018 Ă  rendre public tout vol de donnĂ©es personnelles. Or, jusqu'Ă  prĂ©sent, la plupart d'entre elles prĂ©fĂšrent garder secrĂštes les attaques dont elles font l'objet. Pour des raisons d'image, et aussi, note pour mieux rĂ©agir face aux pirates. On va voir le vrai visage de la sĂ©curitĂ© des sociĂ©tĂ©s françaises, et ça va faire peur», prĂ©dit JĂ©rĂŽme Robert, responsable du marketing chez Lexsi, une sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e tout juste rachetĂ©e par Orange. Le plus souvent guidĂ©s par l'appĂąt du gain, mais aussi par des motivations idĂ©ologiques, les cybercriminels s'introduisent au coeur du systĂšme des entreprises, gĂ©nĂ©ralement en passant par les ordinateurs de certains employĂ©s. Et pour approcher lesdits employĂ©s, on leur fait ouvrir des piĂšces jointes par courriel, on les envoie cliquer sur des pages web vĂ©rolĂ©es ou on leur met entre les mains une clef USB corrompue. Une fois dans la place, les pirates peuvent tranquillement piller les ressources de l'entreprise attaquĂ©e - pour la plus grande joie d'un concurrent, par exemple - voire prendre le contrĂŽle de ses Ă©quipements. Quitte Ă  reprĂ©senter un vĂ©ritable danger, puisqu'ils pourraient ainsi faire dĂ©railler un train, prendre le contrĂŽle d'une voiture autonome, polluer l'approvisionnement d'une ville en eau ou faire sauter une raffinerie. Sans en arriver Ă  de telles extrĂ©mitĂ©s, les cybercriminels font de plus en plus chanter leurs victimes en s'introduisant dans leurs ordinateurs pour les bloquer ou en crypter le contenu. Et lĂ , ce ne sont pas seulement des entreprises, mais aussi des particuliers, qui sont victimes de ces ransomwares», et qui ne peuvent espĂ©rer rĂ©cupĂ©rer leurs donnĂ©es qu'en payant une rançon.
ÉcoleLe Carrefour Bonne rentrĂ©e ! LA SÉCURITÉ DES ÉCOLIERS, C’EST L’AFFAIRE DE TOUS ! Rappels de sĂ©curitĂ© aux abords de l’école Le Carrefour ‱ Les automobilistes doivent respecter la signalisation routiĂšre. ‱ Il est interdit de se stationner dans ou devant les entrĂ©es privĂ©es. ‱ Les piĂ©tons doivent toujours traverser la rue aux intersections ou aux
Propos recueillis par Carole PirkerSpĂ©cialiste en sĂ©curitĂ© de l'information HEC Lausanne, Solange Ghernaouti-HĂ©lie nous offre un regard critique sur la sĂ©curitĂ© informatique. Entretien pour les internautes, les menaces ne visent plus seulement les Ă©quipements, elles visent aussi leurs donnĂ©es personnelles, les informations transmises et les transactions d’identitĂ© phishing et le vol de donnĂ©es sur Internet sont en constante hausse. En faisant main basse sur les donnĂ©es individuelles des internautes pour leurrer et frauder en toute impunitĂ©, les cybercriminels Ă©vitent surtout de devoir endosser la responsabilitĂ© des actes dĂ©lictueux qu’ils commettent. En se faisant passer pour une entitĂ© connue de l’internaute sa banque, le gestionnaire de son service de messagerie, etc., les criminels obtiennent tout ou partie de ses donnĂ©es personnelles identitĂ©, mots de passe, numĂ©ro de compte des internautes, pour commettre ensuite des actes illicites au nom des victimes dont ils ont volĂ© l’identitĂ©. Si l’action fait l’objet de poursuites judiciaires, l’identification du vĂ©ritable malveillant sera impossible et l’internaute, dont l’identitĂ© aura Ă©tĂ© usurpĂ©e, en sera tenu responsable!A combien s’élĂšvent les dĂ©gĂąts liĂ©s Ă  ces fraudes en Suisse? Nous n’avons pas de chiffres pour la Suisse. Il est donc difficile d’en estimer l’ampleur. Cela dit, au niveau international, le taux de dĂ©lits dĂ©noncĂ©s serait autour de 20%. Ce chiffre trĂšs bas s’explique ainsi les entreprises, comme les personnes victimes d’attaques ou de fraudes sont la plupart du temps impliquĂ©es Ă  leur insu logiciels espions. De plus, il n’est pas toujours facile, pour une victime, de dĂ©noncer un dĂ©lit ou un crime, parfois par peur du ridicule, pour ne pas nuire Ă  l’image de marque d’une personne, d’une entreprise, et parfois du fait du sentiment d’inutilitĂ© de la dĂ©marche, ou encore de la complexitĂ© de celle-ci. La Centrale d’enregistrement et d’analyse pour la sĂ»retĂ© de l’information MELANI de la ConfĂ©dĂ©ration suisse, Ă  Berne, met Ă  disposition des formulaires pour annoncer les dĂ©lits et publie rĂ©guliĂšrement un point de situation sur les incidents se protĂ©ger lors de transactions financiĂšres ou de tĂ©lĂ©chargements? Il n’existe hĂ©las pas de protection absolue. En revanche, des moyens techniques comme les protocoles de communication, qui chiffrent les donnĂ©es transmises sur le rĂ©seau, permettent une transmission sĂ©curisĂ©e des donnĂ©es. Tous les opĂ©rateurs de transactions commerciales ou bancaires y ont recours. Cela dit, cette mĂ©thode n’est pas infaillible non plus. Attention aussi lors de tĂ©lĂ©chargement de donnĂ©es, car il n’y pas moyen de savoir si elles contiennent un virus, par exemple, surtout si l’on ignore qui en est l’auteur. En principe, tous les logiciels, services ou donnĂ©es que l’on peut tĂ©lĂ©charger gratuitement contiennent des outils qui permettent de pirater la machine de l’utilisateur. Tout ce qui est trop beau pour ĂȘtre vrai constitue gĂ©nĂ©ralement un appĂąt pour infecter la machine des internautes !Les solutions de sĂ©curitĂ© Internet sont-elles vraiment la » solution? Les pirates n’ont-ils pas toujours une longueur d’avance? Comme toute solution informatique, les solutions de sĂ©curitĂ© peuvent ĂȘtres contournĂ©s ou mises Ă  mal. Ce n’est donc pas parce qu’on a installĂ© un logiciel de sĂ©curitĂ© firewall, antivirus, chiffrement, etc. qu’il s’agit d’une protection contre tous les types d’attaques possibles. Certes, si cet outil est bien utilisĂ© et mis Ă  jour, il renforce la protection du systĂšme, mais le niveau de sĂ©curitĂ© obtenu n’est que relatif. Les solutions de sĂ©curitĂ© rĂ©pondent, Ă  un moment donnĂ©, Ă  un problĂšme spĂ©cifique ; mais le savoir faire criminel multiplication de ces fraudes a entraĂźnĂ© la mĂ©fiance des internautes vis-Ă -vis du commerce en ligne. Comment restaurer la confiance du consommateur? Je ne suis pas sĂ»re que le consommateur, avant la mĂ©diatisation de tous les problĂšmes, ait rĂ©ellement eu confiance dans le e-commerce. Quoi qu’il en soit, il n’a aucun moyen de vĂ©rifier la qualitĂ© de sĂ©curitĂ© du systĂšme. Il est donc obligĂ© d’avoir confiance s’il souhaite utiliser le e-banking. Le seul choix qui lui reste est un non choix ne pas faire de transactions financiĂšres sur Internet!Au fond, Ă  qui profite cette Ă©conomie cachĂ©e de la malveillance? Si la criminalitĂ© profite en premier Ă  ceux qui la commanditent, qu’ils soient des criminels isolĂ©s ou en bandes organisĂ©es, ne sous-estimons pas le bĂ©nĂ©fice pour les entreprises lĂ©gales, qui savent tirer parti de l’insĂ©curitĂ©. Les fournisseurs d’anti-virus, d’anti-spams, les vendeurs en conseils, solutions et produits de la sĂ©curitĂ© informatique n’ont jamais Ă©tĂ© aussi nombreux et le marchĂ© de la sĂ©curitĂ© est en pleine expansion !Il y a aussi ceux qui instrumentalisent la peur et qui commanditent, par exemple, des attaques, pour faire ensuite voter des budgets sĂ©curitĂ©, pour dĂ©stabiliser, manipuler, vendre, ou corrompre des processus de dĂ©cision. Sans compter ceux qui bĂ©nĂ©ficient directement du surplus de trafic gĂ©nĂ©rĂ© par le spam opĂ©rateurs, fournisseurs de capacitĂ© ou d’infrastructures, ou ceux qui profitent du blanchiment d’argent rĂ©alisĂ© via Internet. Et que dire enfin de ceux qui profitent de l’espionnage industriel rĂ©alisĂ© via Internet, ou de ceux qui tirent un bĂ©nĂ©fice des actions de dĂ©stabilisation de l’image d’un pays ou de l’arrĂȘt des serveurs gouvernementaux?Pourquoi cette criminalitĂ© est-elle possible? Parce que nous sommes devenus dĂ©pendant des technologies de l’information et que personne distributeurs, fournisseurs ne veut supporter le coĂ»t de la sĂ©curitĂ©. C’est plus rentable pour eux que les coĂ»ts soient supportĂ©s par les consommateurs achats supplĂ©mentaires de formation, de produits, remplacement du matĂ©riel infectĂ©, etc. ou par la sociĂ©tĂ© coĂ»t de fonctionnement des instances de justice et police, notammentCette criminalitĂ© est aussi devenue possible par la numĂ©risation de l’information. En effet, l’information numĂ©rique est fragile, il n’y pas d’original, elle peut ĂȘtre copiĂ©e Ă  l’infini. Ces nouvelles technologies outils, services, le matĂ©riel, le logiciel comportent ainsi des failles exploitĂ©es par les malveillants. La dĂ©matĂ©rialisation des acteurs augmente aussi le risque de vol des donnĂ©es ou de vol d’identitĂ©. Il y a aussi la spĂ©cificitĂ© du rĂ©seau Internet, qui permet de mettre en relation systĂšmes, donnĂ©es et personnes. De ce fait, ces ressources se retrouvent ouvertes sur le monde extĂ©rieur ; elles deviennent des cibles potentielles accessibles au monde criminel. Ainsi, plus le nombre d’utilisateurs et de systĂšme raccordĂ©s Ă  Internet augmente, plus le nombre d’attaques augmente! Il s’agit en fait d’un problĂšme complexe impliquant des dimensions politique, Ă©conomique, lĂ©gale, technologique, dit la loi suisse sur la fraude sur Internet? Le politique lui donne-t-elle selon vous les moyens d’agir? Sans vouloir m’aventurer trop sur le terrain lĂ©gal », la distinction existe entre l’obligation de moyens et l’obligation de rĂ©sultats. Concernant le devoir de protection contre des escroqueries ou celui des fraudes Ă©lectroniques, je crois que nous ne sommes actuellement dans aucun de ces criminalitĂ© sur Internet reprĂ©sente un dĂ©fi de taille pour le systĂšme suisse de poursuite pĂ©nale, fortement marquĂ© par le fĂ©dĂ©ralisme. En effet, lutter efficacement contre la cybercriminalitĂ© requiert une volontĂ© politique forte, une mobilisation de tous les acteurs publics et privĂ©s, une certaine organisation, ainsi qu’une grande collaboration au niveau cantonal et fĂ©dĂ©ral. Au regard des enjeux de la lutte contre la criminalitĂ©, j’ose penser que cette collaboration puisse ĂȘtre efficiente malgrĂ© le fĂ©dĂ©ralisme, pour le bĂ©nĂ©fice de toute la sociĂ©tĂ© et pour la stabilitĂ© Ă©conomique du on peut penser que, au niveau suisse, se retrouvent les mĂȘmes types de problĂšmes qu’au niveau international lorsqu’il s’agit de collaboration entre les pays. Il faut contraindre cette collaboration au-delĂ  de la dĂ©claration d’intention, et la sous-tendre par des directives fortes largement reconnues et adoptĂ©es. Dans l’absolu, la collaboration nationale, en Suisse, ne devrait pas poser trop de problĂšmes, et chacun devrait pouvoir se mobiliser pour travailler ensemble Ă  la rĂ©alisation d’un objectif national risque encourt la Suisse si elle devait rester dans l’attentisme? Il y a plusieurs niveaux et types de niveau localTout d’abord, il existe le risque qu’il n’y ait pas de service en ligne disponible, du fait de l’absence de sĂ©curitĂ© ou de la criminalitĂ©, ce qui obligerait Ă  repenser les services de proximitĂ© au client rĂ©ouverture de guichets, personnel compĂ©tent, disponibilitĂ© de ces services sur des tranches horaires Ă©tendues. C’est ce propose Internet pouvoir obtenir un service une information n’importe oĂč, n’importe quand, Ă  partir de n’importe oĂč. RĂ©instaurer de la rĂ©alitĂ© du monde rĂ©el, avec de vraies personnes qui entrent en communication, en relation dans un souci de rĂ©alisation de service personnalisĂ© et de qualitĂ©, je ne suis pas sĂ»re que cela soit prĂ©judiciable pour le revanche, il y aura toujours des transmissions Ă©lectroniques Ă  partir de ces guichets rĂ©els vers des systĂšmes informatiques. La transmission devra bien sĂ»re ĂȘtre sĂ©curisĂ©e – mais cela sera de la responsabilitĂ© du fournisseur de services et de non de l’utilisateur final, le consommateur. Ce dernier aura en cas de problĂšme les moyens de se retourner contre une institution qu’il connaĂźt, avec laquelle il a passĂ© un contrat de niveau internationalLe risque d’une politique attentiste serait peut-ĂȘtre un risque d’image si la Suisse est perçue comme Ă©tant un paradis digital un paradis digital est l’équivalent pour Internet du paradis fiscal ; soit un pays ou le crime informatique n’est ni puni ni poursuivi, ce qui n’est clairement pas le cas. La Suisse joue le jeu de la coopĂ©ration internationale, dispose d’infrastructures et de capacitĂ©s pour lutter contre la cybercriminalitĂ©. Elle n’a jamais Ă©tĂ© montrĂ©e du doigt par la communautĂ© internationale sur cette question-lĂ !Pourquoi ne pas saisir la dimension d’opportunitĂ© » du risque? PlutĂŽt que d’alimenter une course aux contre-mesures de sĂ©curitĂ©, souvent perdue d’avance, pourquoi ne pas en effet s’arrĂȘter pour rĂ©flĂ©chir Ă  la signification de notre dĂ©pendance aux technologies de l’information et de la communication? Il ne faut pas oublier Ă  cet Ă©gard que la notion du plus de sĂ©curitĂ© » se traduit le plus souvent par moins de libertĂ© pour le citoyen innocent »! S’il convient de lutter contre la criminalitĂ©, il ne s’agit pas pour autant de perdre en libertĂ© individuelle, en libre arbitre, en respect de l’intimitĂ©, qu’elle soit numĂ©rique ou suisseN’allons donc pas trop vite dans l’adoption dans l’urgence de mesures juridiques ou technologiques inefficaces du point de vue de la sĂ©curitĂ© du citoyen, et de la protection des biens et des valeurs, mais mettant Ă  mal les valeurs dĂ©mocratiques et les droits fondamentaux. Ne sous-estimons pas la volontĂ© de certains pays ou acteurs les plus forts Ă  vouloir nous imposer leur maniĂšre de rĂ©aliser la sĂ©curitĂ©, leurs lois, justement parce que le problĂšme paraĂźt important Ă  rĂ©soudre rapidement. La tentation est en effet forte d’adopter dans l’urgence un savoir faire Ă©tranger. Celui-ci dĂ©possĂšderait pourtant la Suisse de sa compĂ©tence, de son autonomie, de sa capacitĂ© Ă  se dĂ©terminer en fonction de sa culture, de son savoir faire spĂ©cifique de son contexte, et au final, de sa pas devenir l’otage des technologies de l’information, encore moins des solutions de sĂ©curitĂ© lĂ©gale ou technologique imposĂ©es par d’autres soi-disant pour notre bien et le bien de la planĂšte, est une obligation. L’attentisme dans ce cas, peut alors constituer une bonne Ă©tape dans la voie de la rĂ©solution du problĂšme made in Switzerland ! S’il permet d’éviter de rĂ©pĂ©ter les erreurs des autres, de dĂ©penser des efforts inutilement, d’adopter des solutions pires que le mal, je dirai que finalement l’attentisme a du bon sur le long terme!Par ailleurs, je ne suis pas si sĂ»re que la Suisse soit en retard par rapport aux pratiques courantes dans d’autres pays Ă©quivalents. Il ne faut pas croire que l’herbe est toujours plus verte chez le voisin ! Souvenons nous que la loi pour la confiance dans l’économie numĂ©rique en France LCEN-2004 n’a pas spĂ©cialement contribuĂ©e Ă  l’essor du commerce en ligne, ni Ă  maĂźtriser la cybercriminalitĂ©!Faut-il faire payer Ă  l’utilisateur sa propre sĂ©curitĂ©? La rĂ©ponse est rĂ©solument non ! DĂ©velopper une culture informatique est certes nĂ©cessaire afin de ne pas devenir une victime facile » pour un cybercriminel. Cela dit, la sĂ©curitĂ© est l’affaire de tous et en premier lieu de ceux qui fournissent des services via Internet, des fournisseurs de produits, de solutions, d’équipements et autres intermĂ©diaires techniques. La cybercriminalitĂ© et sa composante de sĂ©curitĂ© l’autre facette de la mĂ©daille ne relĂšve pas exclusivement de la capacitĂ© pour un consommateur Ă  utiliser un ordinateur ou un rĂ©seau, qu’il ne peut pas contrĂŽler, mĂȘme s’il est formĂ©! Il faut contraindre les fournisseurs de solution Ă  prendre leur responsabilitĂ© au regard du risque criminel. LasĂ©curitĂ© pour tous, c’est l’affaire de chacun ! Parce que votre Manutention Peut Vous CoĂ»ter Cher, Toyota et l’Agence EuropĂ©enne pour la SĂ©curitĂ© et la SantĂ© au Travail (EU-OSHA) sont partenaires pour la « Campagne EuropĂ©enne pour des travaux de maintenance plus sĂ»rs ». Bien que les statistiques ne disent pas tout, elles Par Jean-François LafittePubliĂ© le 07/09/2017 Ă  3h42 Sans sĂ©curitĂ©, pas de pacte social ! La sĂ©curitĂ© est un Ă©lĂ©ment de l’attractivitĂ© d’un territoire, mais elle a un coĂ»t. Ensemble, continuons Ă  rester vigilant », a dĂ©clarĂ©, jeudi soir, Ă  Labenne, le sous-prĂ©fet, Lucien Giudicelli, en guise de conclusion Ă  la rĂ©ception de tous les acteurs de la sĂ©curitĂ© estivale. OrganisĂ© tous les ans par la municipalitĂ© au dernier jour du mois d’aoĂ»t, ce moment d’échange et de partage permet de dresser les premiers bilans de l’étĂ©. Comme Ă  Capbreton, la veille, le capitaine de gendarmerie a apprĂ©ciĂ© le renfort saisonnier de 70 gendarmes, dont huit dans la commune de Labenne. Il n’a pas Ă©tĂ© en mesure de fournir un premier bilan chiffrĂ©, qui fera toutefois apparaĂźtre un accroissement des affaires judiciaires au vu d’une frĂ©quentation en hausse, notamment durant le mois d’aoĂ»t. Il s’est fĂ©licitĂ© que les huit gendarmes en prĂ©sence aient permis de rĂ©pondre aux diffĂ©rentes sollicitations de la son cĂŽtĂ©, le commandant Piet, reprĂ©sentant le centre de secours, n’a pas souhaitĂ© s’exprimer, le bilan dĂ©finitif n’étant pas encore arrĂȘtĂ©. Seuls les trois CRS et les sept maĂźtres nageurs civils ont donnĂ© une copie chiffrĂ©e de leur bilan. 390 interventionsEn revisitant la plage labennaise au cours de l’hiver, l’ocĂ©an a jouĂ© en leur faveur. Les grandes marĂ©es hivernales ont, en effet, aplani la grĂšve, ce qui a eu pour effet la suppression des rouleaux de bord si dangereux. 390 interventions auprĂšs de baigneurs ont Ă©tĂ© recensĂ©es, dont 20 ayant entraĂźnĂ© une Ă©vacuation. À ces chiffres, s’ajoutent 450 petits soins, un procĂšs-verbal pour exhibition et une affaire judiciaire qui aurait pu se terminer de façon dramatique sans la vigilance des CRS. Le moment venu, le maire, Jean-Luc Delpuech, a remerciĂ© l’ensemble des acteurs pour leur action et leur a donnĂ© rendez-vous pour une nouvelle saison, au cours de laquelle l’accueil de la gendarmerie sera amĂ©liorĂ©. D’ici lĂ , la saison se poursuit jusqu’au 17 septembre sur la plage et bien plus tard ailleurs, avec l’espoir que l’étĂ© indien sera clĂ©ment, pour la plus grande satisfaction des nombreux vacanciers encore attendus.
Nasrallah la sĂ©curitĂ© est l’affaire de tous Oct 30, 2016 07:41 UTC Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, a dĂ©clarĂ© lors d’une rencontre avec des responsables du Hezbollah dans la rĂ©gion de la Bekaa, Ă  l’est du Liban que l’instauration de la sĂ©curitĂ© Ă©tait une question essentielle et que tous devaient assurer leurs
"La sĂ©curitĂ© n'est pas une compĂ©tence de la RĂ©gion, mais la rĂ©gion peut co-produire de la sĂ©curitĂ©", estime ce lundi matin Cyril Hemardinquer, tĂȘter de liste du Rassemblement National dans le Loiret aux Ă©lections rĂ©gionales et par ailleurs candidat aux Ă©lections dĂ©partementales sur le canton de Courtenay. Le syndicaliste policier, en poste dans les Yvelines, en fait son axe de campagne. Il Ă©tait l'invitĂ© de France Bleu OrlĂ©ans. Les Ă©lections dĂ©partementales tout d'abord zĂ©ro Ă©lu pour le Rassemblement National en 2015. Vous pensez rĂ©ussir Ă  faire mieux cette fois ci? En tout cas, je l'espĂšre. J'ai grand espoir de faire mieux. Le climat politique nous est quand mĂȘme assez favorable. Il faut savoir qu'on avait des cantons qui avaient dĂ©passĂ© la barre des 40% en 2015. J'espĂšre qu'avec l'Ă©volution politique actuelle, la dictature d'En Marche, le "ni gauche ni droite" de nos partis centristes et l'ensemble de l'Ă©chiquier politique, nous devrions arriver Ă  rĂ©veiller les Français et Ă  les amener Ă  rĂ©aliser que le Rassemblement National est la meilleure option pour eux, sur tous les scrutins. Une dictature d'En Marche qui vous permet tout de mĂȘme d'ĂȘtre candidat Ă  ces Ă©lections. Vous ĂȘtes d'ailleurs candidat sur le canton de Courtenay, l'un des cantons oĂč le Rassemblement National a fait le plus gros score en 2015. Vous vous dites, "je ne prends pas de risque" ? Non du tout. DĂ©jĂ , rien n'est acquis en politique. On ne peut pas aller sur un canton et se dire qu'on ne prend pas de risque. Prendre Courtenay, mĂȘme pour moi est un gros risque puisque c'est le canton qui avait fait le meilleur rĂ©sultat la derniĂšre fois, et si je ne le fais pas basculer ce coup-ci, ce sera un Ă©chec qu'il faudra que j'assume personnellement. Cela veut dire quoi ? Si vous n'ĂȘtes pas Ă©lu Courtenay, vous quittez la tĂȘte du Rassemblement National dans le Loiret ? Non, absolument pas. Le Loiret ne se rĂ©sume pas au canton de Courtenay. C'est juste que j'ai un engagement vis-Ă -vis de mes militants. J'ai un engagement vis-Ă -vis de mes sympatisants et de tous les Français qui votent Rassemblement National et donc je dois atteindre mes objectifs. Pour moi, l'Ă©chec n'est pas d'une option. Si jamais j'ai, j'Ă©tais en Ă©chec, bien Ă©videmment, il faudra rebondir pour continuer Ă  aller de l'avant avant. Nous avons l'Ă©lection prĂ©sidentielle en 2022, c'est quand mĂȘme une Ă©tape dĂ©cisive pour le pays et nous oeuvrerons en ce sens par la suite. Le Rassemblement national a du mal Ă  fidĂ©liser dans le Loiret. Sur les 42 candidats prĂ©sentĂ©s pour les dĂ©partementales, seuls quatre Ă©taient dĂ©jĂ  prĂ©sents en 2015. Ça vient d'oĂč ? C'est un problĂšme d'image, de rĂ©ussir Ă  tenir dans le temps? Non, du tout, c'est un problĂšme de turn-over des personnes. Dans un de vos articles, lĂ , il Ă©tait Ă©crit que j'avais rĂ©ussi Ă  boucler tous les cantons, non sans mal. C'est tout Ă  fait faux. Il faut savoir que j'avais un grand panel de candidats. Nous avons pu les choisir. Nous avons pu faire face aux Ă©ventuelles dĂ©fections de derniĂšre minute. Nous avons dĂ©posĂ© la liste de nos 21 cantons le premier jour oĂč c'Ă©tait possible Ă  la prĂ©fecture, je n'ai eu aucun mal Ă  trouver des candidats. C'est vrai que le dernier article qui a Ă©tĂ© fait par France Bleu indique que j'ai des couples chez moi. Je ne savais pas que c'Ă©tait interdit en politique d'avoir les deux qui s'engagent en politique. C'est une nouveautĂ©. Vous savez, quand on s'engage en politique, trĂšs souvent, c'est trĂšs chronophage, et si la famille ne suit pas ou n'adhĂšre pas au projet, c'est trĂšs compliquĂ©. Ce qui explique pourquoi nous avons tant de couples reprĂ©sentĂ©s. Vous ĂȘtes donc tĂȘte de liste pour les Ă©lections rĂ©gionales dans le Loiret. Un policier en tĂȘte de liste, ça annonce la couleur la sĂ©curitĂ©, pincipal axe de campagne du Rassemblement National ? Tout Ă  fait. La sĂ©curitĂ©, c'est un problĂšme essentiel en France aujourd'hui. La sĂ©curitĂ©, c'est aussi l'affaire de tous et on ne voit pas pourquoi ça ne serait pas l'affaire des rĂ©gions. Les RĂ©gions n'ont pas vraiment la main sur la sĂ©curitĂ©. Ce n'est pas la RĂ©gion qui dĂ©cide du nombre de policiers municipaux ou de policiers nationaux dans nos rues. La sĂ©curitĂ© n'est pas une compĂ©tence de la RĂ©gion, mais la rĂ©gion peut co-produire de la sĂ©curitĂ© comme cela s'est dĂ©jĂ  vu notamment en rĂ©gion Île-de-France, par exemple. La RĂ©gion, peut subventionner ou du moins cofinancer et aider les mairies Ă  obtenir des budgets plus consĂ©quents pour recruter des policiers municipaux. La rĂ©gion a certains leviers pour pouvoir amener plus de sĂ©curitĂ©, notamment dans les transports. Elle peut ĂȘtre un acteur vraiment trĂšs important et nous avons plusieurs expĂ©rimentations en termes de sĂ©curitĂ© que nous souhaiterions mettre en place dans la rĂ©gion Centre-Val de Loire. Vous ĂȘtes donc policier dans les Yvelines, Ă©lu au conseil municipal Ă  Maintenon, en Eure et Loir, candidat aux dĂ©partementales dans le Loiret, tĂȘte de liste aux rĂ©gionales pour le Loiret. Ce dĂ©partement, c'est une Ă©tape parmi d'autres ? Non, le Loiret, c'est ma nouvelle destination. Initialement, j'aurais dĂ» m'installer dans le Loiret cette annĂ©e, Ă  cause de la Covid, tout a pris un petit peu de retard. Je suis aussi contraint par la profession de mon Ă©pouse, donc, pour l'instant, je suis toujours physiquement sur Maintenon. J'ai assumĂ© mon mandat de conseiller municipal qui est un mandat totalement bĂ©nĂ©vole, oĂč je siĂšge dans huit commissions qui ne me rapportent absolument rien, je fais ça vraiment parce que je me suis engagĂ© auprĂšs des gens qui m'ont Ă©lu. Quand je serai sur le Loiret et que je passerai la main Ă  ma seconde de liste, elle continuera l'engagement du Rassemblement National sur place.
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Et de trois ! Le dĂ©putĂ© Thomas Gassilloud poursuit sa sĂ©rie de dĂ©bats publics, dans la 10e circonscription de Lyon. Objectif donner la parole aux citoyens et renforcer le lien entre le local et le national ». AprĂšs l’éducation Ă  Saint-Genis-Laval puis le numĂ©rique Ă  CharbonniĂšres-les-Bains, le comitĂ© de circonscription animĂ© par Fabienne Tirtiaux, a rĂ©uni la population Ă  l’espace culturel Éole, Ă  Craponne. À l’ordre du jour la sĂ©curitĂ© au quotidien, un thĂšme sensible et ĂŽ combien d’actualitĂ©, aprĂšs cette terrible attaque au couteau perpĂ©trĂ©e quelques jours auparavant Ă  Paris. Si la rĂ©union citoyenne a Ă©tĂ© suivie, dans la salle, par quelque 160 personnes, le dĂ©bat continue en ligne, sur la page facebook de Thomas Gassilloud oĂč l’enregistrement complet a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© visionnĂ© prĂšs de 800 fois. Face Ă  la menace terroriste omniprĂ©sente, la sĂ©curitĂ© nationale est devenue l’une des prioritĂ©s de l’État. Pas un hasard si le ministĂšre de l’IntĂ©rieur est l’un des rares Ă  voir son budget augmenter +9%, tient Ă  prĂ©ciser, d’emblĂ©e, Thomas Rudigoz, dĂ©putĂ© du RhĂŽne et membre de la commission des lois. Tout en rappelant, au passage, la rĂ©activitĂ© du gouvernement en la matiĂšre, avec notamment la mise en application de la loi Silt SĂ©curitĂ© intĂ©rieure et lutte contre le terrorisme qui a fait suite Ă  l’État d’urgence prorogĂ© jusqu’en novembre dernier, un Ă©tat exceptionnel qui ne pouvait plus durer », explique l’élu ; le vote d’un autre texte sur l’assignation Ă  rĂ©sidence et les visites domiciliaires » et la dĂ©cision de recruter, d’ici Ă  la fin du mandat d’Emmanuel Macron, 10 000 hommes et femmes pour complĂ©ter les effectifs de police et de gendarmerie. Depuis 15 mois, 22 attentats ont Ă©tĂ© dĂ©jouĂ©s », souligne-t-il. Pas de quoi, pourtant, rassurer les citoyens. Dans la salle, l’un d’eux s’interroge sur le nombre de fichĂ©s S »  Cinq cents, souffle-t-on, dans le dĂ©partement du RhĂŽne. A la tribune, le maire de Craponne, Alain Galliano, vice-prĂ©sident de la mĂ©tropole de Lyon, serait d’avis d’en connaĂźtre les identitĂ©s sur sa commune de 12 000 habitants. Je comprends cette demande, c’est un vrai dĂ©bat », reconnaĂźt Thomas Rudigoz. Reste Ă  savoir comment une telle rĂ©vĂ©lation serait apprĂ©hendĂ©e par un Ă©lu, compte tenu des peurs qu’elle peut susciter. Le risque Ă©tant qu’un ou une maire un peu fĂ©brile, panique et crĂ©e plus d’émois et d’inquiĂ©tudes dans sa commune », relĂšve-t-il. Comme le rappelle le colonel Thibault Lagrange, commandant du groupement de gendarmerie du RhĂŽne, un fichĂ© S est une personne signalĂ©e dans un cadre prĂ©ventif du risque terroriste ». Par dĂ©finitions, les fichĂ©s S peuvent, par leur activitĂ© ou leur entourage, reprĂ©senter un risque de trouble Ă  l’ordre public ou une atteinte Ă  la sĂ»retĂ© de l’État. Dans ce fichier, on estime la dangerositĂ© d’humains, or cette estimation est humaine et n’est donc, par essence, pas parfaite », tempĂšre le colonel. A la question de rendre public un tel fichier, Thomas Gassilloud se montre, avec le recul, dubitatif, l’intĂ©rĂȘt de la fiche S Ă©tant que l’individu ne sait pas qu’il est sous surveillance », commente-t-il. A l’échelle locale, Olivier Rigal, commandant de la compagnie de gendarmerie de l’Arbresle – l’une des deux compagnies avec celle de Givors, dans la 10e circonscription de Lyon qui compte 6 brigades territoriales – dresse un Ă©tat des lieux de la dĂ©linquance. MĂȘme si le territoire reste plutĂŽt privilĂ©giĂ©, l’insĂ©curitĂ© se traduit par une dĂ©linquance au spectre trĂšs large », de la petite dĂ©linquance du quotidien Ă  la fermeture, il y a trois ans, d’une mosquĂ©e salafiste sur le secteur de l’Arbresle, rouverte depuis avec un imam modĂ©rĂ©. En 2017, le nombre d’interventions variait selon les communes, entre 800 Ă  Saint-Laurent-de-Chamousset, et 2160 Ă  Saint-Genis-Laval, avec, un point noir dans l’Ouest lyonnais les cambriolages ». Le maire de Craponne, le reconnaĂźt Les incivilitĂ©s, la petite dĂ©linquance, les cambriolages ou les vols Ă  l’arrachĂ©e, arrivent chez nous depuis une quinzaine d’annĂ©es », lĂąche-t-il, amer. Dans ce contexte, la commune a notamment investi 400 000 € pour rapprocher sa police municipale dans le centre-ville et a fait installer 16 camĂ©ras fixes et 4 mobiles. Nous travaillons Ă©troitement avec la gendarmerie », confirme le maire. Le commandant Rigal l’assure la vidĂ©oprotection apporte une aide dans la rĂ©solution des affaires », pour repĂ©rer par exemple un numĂ©ro d’immatriculation. Pour autant, de l’avis des intervenants, la sĂ©curitĂ© reste l’affaire de tous ». Aussi, la gendarmerie lance-t-elle un appel, par la voix du commandant de la brigade de l’Arbresle On a besoin de la population vos yeux et vos oreilles nous permettent d’orienter nos recherches, insiste-t-il. N’hĂ©sitez pas Ă  nous contacter ». Le mieux Ă©tant d’appeler directement le 17, lorsque vous repĂ©rez un comportement suspect ». Les dispositifs de participation citoyenne c’est le cas Ă  Craponne, comme le rappelle le maire, avec 20 rĂ©fĂ©rents dans 9 quartiers de la commune » entrent pleinement dans cette dĂ©marche. Nous sommes aussi sur le point de crĂ©er, Ă  dĂ©faut d’un Conseil local de sĂ©curitĂ© et de prĂ©vention de la dĂ©linquance CLSPD, un comitĂ© de veille de la dĂ©linquance avec toutes les parties prenantes dont une synergie entre la police municipale et la gendarmerie pour assurer le bien vivre ensemble », poursuit M. Galliano. Le lancement rĂ©cent de la police de sĂ©curitĂ© du quotidien par GĂ©rard Collomb, ministre de l’IntĂ©rieur, a pour objectif de recrĂ©er cette proximitĂ© avec la population, les commerçants, les Ă©lus, les partenaires, bailleurs sociaux et autres
 », explique Thomas Rudigoz. Dans le RhĂŽne, en zone police, le quartier des Minguettes, Ă  VĂ©nissieux, et celui de Mermoz, Ă  Lyon, ont Ă©tĂ© retenus par le gouvernement, ainsi que quelques autres dans le 8e arrondissement. Des quartiers avec de grosses problĂ©matiques de dĂ©linquance la volontĂ© est de renforcer ici, les effectifs de police avec, aussi, des moyens supplĂ©mentaires en matiĂšre d’équipements modernes pour l’ensemble des Ă©quipages. » Les bailleurs sociaux se doivent, eux aussi, de jouer un rĂŽle actif, pour prĂ©server la tranquillitĂ© de nos rĂ©sidents et leur assurer un environnement paisible », tĂ©moigne CĂ©line Naquin, chef du projet sĂ»retĂ© Ă  Lyon MĂ©tropole Habitat. A l’échelle du Grand Lyon, quatorze bailleurs se mobilisent au sein d’un dispositif visant Ă  amĂ©liorer la tranquillitĂ© de leurs locataires. Cela passe par la mise en place d’agents de mĂ©diation et d’agents de sĂ©curitĂ© dans des rĂ©sidences ciblĂ©es ; des agences de proximitĂ© ; des actions de dĂ©veloppement social et de prĂ©vention », Ă©numĂšre-t-elle. Mais aussi des rĂ©amĂ©nagements, dans les immeubles, des halls traversants ou des recoins plus ou moins sombres
 Dans le Grand Lyon, 4408 intervention ont ainsi Ă©tĂ© menĂ©es l’an dernier. Mais tout cela a un coĂ»t », reconnaĂźt Mme Naquin. En tant qu’acteurs de la sĂ©curitĂ©, les bailleurs sociaux prĂ©conisent des Ă©volutions lĂ©gislatives. Nous avons demandĂ© que le dĂ©lit d’occupation des parties communes, passible de six mois d’emprisonnement et de 7500 € d’amendes, trĂšs difficile Ă  caractĂ©riser et donc Ă  appliquer, bascule en contravention la sanction serait immĂ©diate dĂšs lors que les forces de l’ordre constateraient l’infraction », Ă©voque-t-elle. Autre proposition des bailleurs sociaux obtenir un droit de rĂ©siliation du bail pour des locataires investis dans des trafics de stupĂ©fiants, dans leur rĂ©sidence ou dans leur logement ; ainsi que la possibilitĂ© de dĂ©poser une plainte en cas d’agression d’un collaborateur. Or, aujourd’hui, ils ne le font pas car ils ont peur des reprĂ©sailles, et les bailleurs ne peuvent pas se substituer Ă  eux car ils ne sont pas les victimes directes ». Et de proposer, dans la foulĂ©e, la mise en place de rĂ©fĂ©rents bailleurs » auprĂšs des tribunaux afin de mieux suivre les plaintes, leurs suites judiciaires et de traiter avec eux sur des secteurs relativement sensibles ». Le commandant Rigal se montre pragmatique. Deux tiers des infractions n’ont pas d’auteurs identifiĂ©s. Sur le tiers des infractions avec auteurs identifiĂ©s, moins de la moitiĂ© font l’objet de poursuites. Sur la moitiĂ© des auteurs d’infractions identifiĂ©s et poursuivis, moins de 10% sont incarcĂ©rĂ©s. Des rĂ©ponses alternatives sont apportĂ©es pour tout le reste. Et malgrĂ© tout, les prisons sont pleines
 » De lĂ  Ă  imaginer des stages de rééducation au bon civisme », selon l’expression de Thomas Gassilloud
 Certes, les tribunaux peuvent condamner les petits dĂ©linquants Ă  des travaux d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Mais les procĂ©dures sont longues, avec le sentiment, pour la population, que rien ne se passe », souffle quelqu’un dans l’assistance
 Peut-ĂȘtre faudrait-il simplifier tout cela et permettre aux maires d’infliger des travaux d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral ? », s’interroge Thomas Gassilloud. Le Cdt Rigal rappelle au passage la comparution immĂ©diate », une des rares procĂ©dures judiciaires dans laquelle on a une quasi-immĂ©diatetĂ© de la sanction pĂ©nale par rapport Ă  la commission des faits. Existe aussi le rappel Ă  la loi par officier de police judiciaire le magistrat nous prescrit de rappeler Ă  l’intĂ©ressĂ© ce qu’il encourt en cas de rĂ©cidive ». C’est cette nouvelle forme de petite dĂ©linquance qui crĂ©e ce sentiment d’insĂ©curitĂ© et qui pourrit la vie au quotidien, conclut le maire de Craponne. Comment ramener les auteurs de ces actes sur le droit chemin ? Je suis prĂȘt Ă  leur tendre la main, mais cette main, ils n’en veulent pas ! On n’en peut plus ! » Le service national universel, appelĂ© de ses vƓux par le PrĂ©sident de la RĂ©publique, serait-il l’une des solutions, glisse le dĂ©putĂ© Thomas Gassilloud. Ce sera le mot de la fin
 et peut-ĂȘtre l’objet d’un prochain dĂ©bat ? Mathieu Girandola Les autres questions de l’assistance Comment combattre les armes blanches ? Comment interdire l’arme blanche, alors qu’on en a tous, chez soi ? Le lĂ©gislateur, dans sa grande sagesse, a posĂ© le principe du trouble Ă  l’ordre public », rĂ©pond Olivier Rigal, commandant de la compagnie de gendarmerie de l’Arbresle. En matiĂšre de sĂ©curitĂ© sur internet, comment Ă©viter les escroqueries ? Le thĂšme a fait l’objet d’un prĂ©cĂ©dent dĂ©bat public. Le colonel Lagrange met en garde Internet est un espace de vie exactement comme le monde rĂ©el. Chaque fois que vous vous posez une question sur Internet, demandez-vous comment vous feriez dans le monde rĂ©el. » Autrement dit, ne faites pas sur Internet ce qu’il ne vous viendrait mĂȘme pas Ă  l’idĂ©e de faire dans la vie rĂ©elle
 comme, par exemple, publier des photos de famille dans un magazine ! sic L’état d’urgence a-t-il permis de rĂ©duire le nombre d’armes lourdes circulant en ville ? Des perquisitions ont amenĂ©, dans une minoritĂ© de cas, Ă  la dĂ©couverte d’armes, dont des armes lourdes », reconnaĂźt Olivier Rigal. Quant au trafic d’armes, il se fait Ă  bas bruit, Ă  bas niveau, Ă  trĂšs faible volume on doit saisir en France, une centaine de kalachnikovs par an, c’est relativement faible comparativement au nombre d’armes saisies, entre 5 et 8 000. Le trafic d’armes lourdes est trĂšs difficile Ă  entraver. » Quelle est l’efficacitĂ© des camĂ©ras de vidĂ©oprotection ? La vidĂ©o-protection fonctionne de deux façons, rĂ©pond Olivier Rigal. La premiĂšre avec un opĂ©rateur derriĂšre qui est capable de renseigner Ă  l’instant T, quand les faits se produisent, et donc d’alerter le coĂ»t est important. Ce systĂšme fonctionne trĂšs bien pour les incivilitĂ©s. La deuxiĂšme façon de travailler est celle de l’enregistrement. On ne pourra pas procĂ©der Ă  une interpellation immĂ©diatement mais on va pouvoir rĂ©cupĂ©rer les Ă©lĂ©ments de preuves qui permettront de confondre l’individu et de le sanctionner pĂ©nalement, et cela fonctionne trĂšs bien. Les camĂ©ras sont un apport trĂšs important dans la rĂ©solution d’affaires. » Beaucoup d’automobilistes roulent sans permis et ne sont punis que d’une amende de 800€
 La justice peut prononcer une confiscation du vĂ©hicule, note le commandant Rigal. Mais la sanction effectivement n’est pas immĂ©diate et l’auteur de ce dĂ©lit repartira, avec une convocation en justice pour une date ultĂ©rieure. Une campagne de la PrĂ©vention routiĂšre essaie en ce moment de sensibiliser ces conducteurs sur les consĂ©quences financiĂšres d’un accident causĂ© en cas de dĂ©faut d’assurance ou de permis c’est une consĂ©quence pĂ©cuniaire Ă  vie. Malheureusement, c’est un message qu’on a du mal Ă  faire passer aux dĂ©linquants routiers qui sont totalement hermĂ©tiques Ă  ce sujet. »
LasĂ©curitĂ©, c’est l’affaire de tous ! Le saviez-vous ? 70% des accidents impliquant un engin de manutention pourraient ĂȘtre Ă©vitĂ©s avec une formation et des mesures de sĂ©curitĂ© adĂ©quates.
La sĂ©curitĂ© sur les pistes de ski alpin est assurĂ©e dans chaque station par le service des pistes composĂ© de personnels qualifiĂ©s spĂ©cialement formĂ©s et entraĂźnĂ©s les pisteurs-secouristes, les conducteurs d’engins de damage, les nivoculteurs, les artificiers, les observateurs nivo-mĂ©tĂ©o, les maĂźtres-chiens d’avalanche, les opĂ©rateurs du central des pistes. Mais la sĂ©curitĂ© c’est aussi l’affaire de tous! Pour que votre sĂ©jour se passe au mieux et sans encombre, des rĂšgles sont Ă  respecter. Alors prenez un instant pour connaĂźtre ces rĂšgles en visionnant le reportage ci-dessous. Les 8 rĂšgles du Piste X Code La difficultĂ© des pistes Pour sĂ©curiser la pratique du ski alpin, les pistes sont classĂ©es en quatre catĂ©gories identifiĂ©es par un code couleur selon leur niveau de difficultĂ©. Des balises sont positionnĂ©es sur l’un des bords de la piste pour vous permettre de vous repĂ©rer. Elles sont numĂ©rotĂ©es par ordre dĂ©croissant et indiquent le nom de la piste sur laquelle vous Ă©voluez. Par exemple, le chiffre 1 sur fond vert signifie que vous ĂȘtes arrivĂ© en bas d’une piste verte. Autrement dit, en bas d'une piste de niveau facile. En cas d'accident, les indications "nom de la piste" et "n° de balise" doivent ĂȘtre communiquĂ©es pour faciliter l’éventuelle intervention du service des pistes. A titre d'information, seules les pistes dĂ©clarĂ©es ouvertes sont contrĂŽlĂ©es par les pisteurs, en dehors de celles-ci vous Ă©voluez Ă  vos risques et pĂ©rils. Pour prĂ©cision, sont affichĂ©s sur les lieux de passage les plus frĂ©quentĂ©s le bulletin mĂ©tĂ©orologique et le bulletin sur le risque d'avalanche. Se prĂ©parer avant son sĂ©jour - PrĂ©parĂ© Le ski ou le surf reste un sport. Alors pensez Ă  vous Ă©chauffer, Ă  doser vos efforts et vous hydrater correctement et tout ira bien! - ÉquipĂ© Pour bien skier, vous devez d’abord choisir un matĂ©riel adaptĂ© Ă  votre niveau technique, votre taille et votre poids. Le rĂ©glage et l’entretien des fixations sont ensuite essentiels pour limiter les risques en cas de chute ou de choc. Pour cela, demandez conseil dans les magasins spĂ©cialisĂ©s. - ProtĂ©gĂ© La tĂȘte est trĂšs exposĂ©e dans les sports de glisse. Pour limiter les traumatismes, portez un casque! - AssurĂ© Les secours sur pistes ne sont pas gratuits... Avant de vous lancer, vĂ©rifiez que vous ĂȘtes bien assurĂ©. En savoir plus sur l'assurance ski... LAISSEZ-VOUS SURPRENDRE RĂ©servez votre forfait IMLbVMx.
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